vendredi 10 janvier 2014

[Single] The Notwist - Close To The Glass (2014)

L'album Close To The Glass des Notwist sera un très bon album et je ne peux qu'en recommander l'écoute. Un poil moins bon que le chef-d’œuvre suprême que constituait Neon Golden (2002), et à mon sens un brin plus convaincant que The Devil, You + Me (2008) (ce qui vous pose déjà la qualité et l'homogénéité de leur discographie post-2000, et encore je n'ai pas parlé de la très bonne BO de Storm en 2009) ce disque voit le groupe continuer à explorer de nouvelles contrées sonores tandis que la voix de Markus Acher est peut-être plus que jamais mise en valeur. 

Néanmoins, l'album n'étant pas encore sorti officiellement (ce sera le cas fin février), et donc disponible sur aucun site de streaming, je trouve l'intérêt d'en parler assez limité, d'autant plus que pour un album de ce type (à la fois suffisamment pop pour que j'y revienne régulièrement - c'est-à-dire plusieurs fois par jour - en sachant que de nouvelles écoutes affûteront mon avis, et à la fois suffisamment complexe pour que, justement, cette répétition d'écoutes ait un intérêt) il me faudra un nombre conséquent d'écoutes pour avoir un avis tranché.

Close To The Glass ne manque pas de sommets potentiels, de Kong à Run Run Run, en passant par Seven Hour Drive, mais c'est bien du single Close To The Glass que l'on va brièvement parler aujourd'hui.


 
 
Petite intro à base de percus africaines sur lesquels quelques effets de reverse sont appliqués ici et là, et, au bout de trente secondes, la voix de Marcus Acher, elle aussi soumise à quelques bidouillages électroniques en forme de reverses hâchés pendant une demie seconde, commence à nous ensorceler.
Trente secondes plus tard, un petit break nous est proposé en forme de transition, avant de renouer avec les percus et la voix du chanteur Allemand. La minute trente passée, une nouvelle piste apparaît et participe à l'évolution du morceau vers des cimes oniriques. L'ascension dure une minute, jusqu'au break final qui nous fait redescendre sur terre tranquillement (j'imagine alors un parachute slalomant entre les nuages à une vitesse très réduite). 

Ce morceau contient tout ce que j'aime, avec à la fois des percussions efficaces, quelques effets (sans abus) électroniques ici et là, une voix envoûtante, et une construction soumise à une temporisation dans un premier temps, une lente progression linéaire avant un decrescendo final de la tension. Les Notwist ne tombent même pas dans l'écueil de faire durer ce morceau qui dure moins de trois minutes, celui-ci, contrairement à pas mal dans leur répertoire, ne semblant pas taillé pour la besogne, du moins pas dans cette version studio. 

7 commentaires:

  1. Je vois que tu es fan des Notwist...très bon groupe, à l'image de tout ce que fait Markus Archer...
    Je pense que l'album est très attendu, ça fait un moment qu'ils avaient disparu....merci pour l'info!

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  2. J'ai envoyé une petite pub, j'espère qu'elle t'apportera quelques visiteurs...
    http://le-club-des-mangeurs-de-disques.blogspot.fr/2014/01/les-blogs-amis-le-retour-de-la-revanche.html

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  3. 'lut El Norton, bienvenu chez les malades !!!!!

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  4. I'm gonna fly on down, tu peux y compter !
    Welcome & thanx El N.
    EWG

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  5. Merci Jimmy pour la pub, vraiment. Et merci à tous ceux qui font le déplacement jusqu'ici pour lire mes modestes contributions.

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  6. Je ne connaissais pas... j'ai écouté, parce qu'ils passent à Lyon dans pas longtemps. mais ce n'est pas du tout mon truc...

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    1. Ca ne peut pas marcher à tous les coups, évidemment. Merci d'avoir pris la peine d'écouter en tout cas =)

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