mardi 5 mai 2020

JDRS 5/10 : Nine Inch Nails - The Fragile (1999)

Sur les réseaux sociaux, Xavier de l'excellent blog Blinking Lights, m'a mis au défi de poster 10 couvertures d'albums qui ont influencé mes goûts musicaux. Un enregistrement par jour au cours des 10 prochains jours, aucune explication, aucune critique, juste la pochette. Comme lui, je vais tricher un peu, en mettant quelques courtes explications. J'en profiterai pour ré-alimenter ce blog en y recopiant mes bafouilles, ce qui nous amènera tranquillement jusqu'au déconfinement.


5/10 : Nine Inch Nails - The Fragile (1999)

Je ne découvre Nine Inch Nails qu'en 2008-2009. Je me souviens clairement de cette époque. Je suis alors à la fac (du moins administrativement), et j'ai mon appartement autonome. Le week-end, je rentre chez mes parents et je passe de longues heures à me documenter, discuter sur les forums (les quoi ? diront les plus jeunes) sur ce qui sera ma nouvelle orientation professionnelle, à savoir le travail social. Donc je bouquine et m'informe à ce sujet, en marge des sorties avec les copains (qui n'ont aucun intérêt pour les musiques que j'aime). Et deux albums reviennent toujours. Deux double-albums. Alors que j'ai une légère aversion pour ce concept de formats étirés : Mellon Collie And The Infinite Sadness de The Smashing Pumpkins et The Fragile de Nine Inch Nails

Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée, mais ces deux albums resteront toujours associés dans mon esprit. Avec une préférence (logique) pour le cd1 de NIN et une autre (plus étrange) pour le cd2 des Smashing Pumpkins. J'associe vraiment Nine Inch Nails à cette phase un peu "geek" car c'est aussi par le biais de connaissances virtuelles (sur un forum de football, qui plus est) que j'ai découvert Trent Reznor.

Un artiste majeur dans mon parcours puisqu'il m'a permis de sortir des sentiers battus des seules "guitares indie pop" ou de cette electro à laquelle je m'ouvrais. Nine Inch Nails, c'est un crochet vers un rock industriel dont je n'explorerai pas les méandres au-delà de l'univers de l'Américain, mais c'est également un artiste dont l'évolution artistique aura suivi à peu près mes centres d'intérêts culturels majeurs, notamment par le biais de ses sorties plus ambient au piano sous l'alias NIN (Still, Ghosts I-IV) et ses BOs sous son véritable patronyme, notamment pour mon réalisateur préféré, David Fincher (The Social Network, Gone Girl). Un artiste majeur, donc, même si les derniers disques de Nine Inch Nails me laissent de marbre (à l'exception des tous récents Ghosts V-VI).

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