dimanche 3 mai 2020

JDRS 3/10 : Radiohead - Idioteque (2000)

Sur les réseaux sociaux, Xavier de l'excellent blog Blinking Lights, m'a mis au défi de poster 10 couvertures d'albums qui ont influencé mes goûts musicaux. Un enregistrement par jour au cours des 10 prochains jours, aucune explication, aucune critique, juste la pochette. Comme lui, je vais tricher un peu, en mettant quelques courtes explications. J'en profiterai pour ré-alimenter ce blog en y recopiant mes bafouilles, ce qui nous amènera tranquillement jusqu'au déconfinement.


3/10 : RADIOHEAD - KID A (2000)
Je poursuis la liste de mes découvertes musicales "en décalé" (par rapport à leur sortie, j'entends). En 2003-2004, je connaissais Radiohead depuis quelques années et, à vrai dire, je trouvais ça plutôt chiant auparavant. Je me souviens même avoir supprimé quelques morceaux du groupe d'un disque dur sur lequel je n'avais que des "titres" (mais pas d'albums complets) que j'écoutais sur Winamp. J'avais environ 15 ans, et je me souviens n'avoir gardé que deux morceaux : Creep (quelle honte) et Idioteque. Quand je pense que j'avais probablement jeté aux abîmes des morceaux comme Karma Police, je suis pris de honte, mais bref.

Mais je n'écoutais presque jamais ces morceaux. Le déclic viendra, je crois, vers 2003-2004. Après la sortie de Hail To The Thief en tout cas, mais pas juste après. Un disque que j'aimais bien, mais j'ai surtout accroché à l'un de ses prédécesseurs (Amnesiac étant sorti entre-temps). Dès les premières notes d'Everything In Its Right Place, suivies du chant désarmant de Thom Yorke, je savais que ce groupe et ce disque m'accompagneraient pour la vie. C'était très exactement ce que j'avais envie (ou besoin... car pour avoir une envie, il faut être capable d'imaginer l'objet du désir... et là, cela allait bien au-delà) d'écouter au moment où je devais l'écouter.

Et donc Kid A tourna en boucle. A l'époque, je l'écoutais même parfois en courant (j'avoue que je l'écoutais surtout en jouant à L'Entraîneur, ancêtre de Football Manager...) et c'est l'un des rares disques à ne pas avoir subi chez moi le syndrome du "dégoût post-footing". Et si Everything In Its Right Place et The National Anthem ont énormément tourné, jusqu'à l'indigestion, que je les adore toujours autant, Idioteque et How To Disappear Completely sont des titres peut-être plus marquants dans l'influence qu'ils ont eu sur mon rapport à la musique (l'électro pour le premier et les prémices de quelque chose de plus ambient pour le second).


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