Le bougre poursuit son ascension avec un disque toujours un peu inégal, mais comportant cette fois de vrais grands moments qui permettent de faire considérablement évoluer à la hausse la qualité intrinsèque de l'ensemble.
J'aurais pu choisir Shine It On All pour cet opus, mais ça aurait été un peu fainéant puisque j'en ai déjà parlé ici.
Je crois de toute façon que je préfère désormais A Most Unpleasant Man, qui a également détrôné l'excellente Manchester Girl dans mes préférences. Ces titres constituent en tout cas la crème de cet album, avec The Only Thing I Care About à laquelle E donnera une seconde vie en 2005 avec une nouvelle version pour le live Eels With Strings. La version de l'album sonne quand même, elle aussi, plus datée, et c'est bien là la principale faiblesse de ces premiers opus.
Pour les curieux, voici la différence entre une production très eighties et une autre, douze ans plus tard, dépouillée, orchestrée et plus classieuse. Ce The Only Thing I Care About est un cas d'école de ce qui constitue le point négatif de ces trois premiers albums. Le meilleur est à venir.
ah, là on est entièrement en phase! je suis d'accord avec le morceau choisi, qui est carrément l'un de mes préférés de E. j'avais eu la chance de l'entendre en concert, sans le connaitre, et il m'étais immédiatement resté en tete...
RépondreSupprimerL'utilisation principale du piano (sur Unpleasant Man et Manchester Girl) fait que ces morceaux ont moins vieilli que d'autres combinant guitares et synthé cheaps.
SupprimerYo !
RépondreSupprimerSur celui-ci j'aime bien ''Tomorrow I'll Be Nine'', le genre de truc (textes et musique) qu'on retrouvera parfois sur d'autres disques, genre ''Let's Ruin Julie's Birthday''.
Effectivement, ce titre fait partie du haut du panier. Et on y retrouve une partie au piano, comme par hasard =)
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