Il m'a donc fallu pas mal de temps pour en apprécier des disques entiers, et aller au-delà du sentiment initial de "c'est toujours la même chose" ou "ça ne bouge pas assez" qui peut parfois émerger.
Mais non, il y a de grands disques d'ambient. Ce sont sans doute les Selected Ambient Works d'Aphex Twin, finalement assez accessibles, qui m'ont mis le pied à l'étrier dans ce registre et depuis, les grands albums sont nombreux à s'être invités entre mes écoutilles.
Rien que l'année 2016 m'a permis de découvrir des artistes aussi passionnants que Marco Cella ou LeVant tandis que le dernier James Murray fait déjà partie de mes disques cultes de 2017. Le dernier Brian Eno est également très intéressant dans le genre, pour celui qui fut l'un des pionniers de ce courant.
Bref, Ultimae fait figure de référence dans le registre, et je découvre à peine le grec MikTek dont l'EP Quiet en 2011 chez 33Recordings était déjà intéressant, et qui a accouché d'un Elsewhere deux ans plus tard au sein du label lyonnais.
C'est la deuxième piste de ce disque, Elephants, qui est aujourd'hui à l'honneur. Cela se passe de mots pour décrire le pouvoir émotionnel de ce titre dense et plutôt rythmé pour ce registre, dont la beauté des textures sonores n'a finalement d'égal que la progression fascinante, non pas en crescendo émotionnel ni intentionnel, mais d'une circularité qui tend à nous rendre prisonniers d'un piège qui se referme en permanence sur nous.
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RépondreSupprimerOui c'est vraiment le cas. Super découverte, merci beaucoup !
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