dimanche 23 février 2014

Beck - Everybody's Got To Learn Sometime (2004)

Hier, j'évoquais The Korgis à propos des influences du son bristolien un peu dépressif. Lundi, je parlais du Morning Phase de Beck. Le hasard m'a fait tomber sur cette reprise d'un titre de The Korgis par ce même Beck. Et comme j'aime bien quand deux articles trouvent un point commun sur un troisième...

Je ne me rappelais plus de cette reprise. L'Américain l'a réalisée pour la BO d'Eternal Sunshine of The Spotless Mind, un film que j'ai pourtant vu il y a peu, mais je n'avais pas été interpellé plus que ça par cette reprise.


Je dois avouer que je préfère l'originale, même si j'aime beaucoup cette relecture de Beck. Il y fait le travail, mais il me manque un peu d'émotion.

J'aime beaucoup les musiques mélancoliques, un peu dépressives. Pas pour rien qu'Electro-Shock Blues est mon Eels préféré, par exemple. Mais Everybody's Got To Learn Sometime, dans sa version originale, c'est presque un petit peu trop pour moi. Sur ce titre, The Korgis parvient à pousser très loin les barrières de ce qui est acceptable pour la santé mentale. Et ce n'est pas un mince exploit.

 
 
En espérant ne pas avoir flingué votre dimanche...

4 commentaires:

  1. Pour ce qui est de la reprise de Beck, je l'ai mise sur ma toute première compil pour un chéri, qui n'est autre que Toorsch. J'ai finalement constaté que cette chanson n'avait ému que moi, on ne vibre pas sur les mêmes morceaux!
    L'originale je la connais peu, tiens, c'est fou comme on s'empare vite des reprises (comme souvent chez Johnny Cash)
    Et pour ce qui est de flinguer des bonnes humeurs, tu es loin du compte, j'ai une amie qui fait des compils "Dépression" volume 1,2,3, etc. à en chialer dans les chaumières! Chaque trajet en voiture de nuit par chagrin d'amour est proscrit avec ses compils!!

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    1. Oh c'est énorme le coup des compils Dépression. Enfin faut faire gaffe quand même, dans certaines circonstances, écouter ce genre de morceaux, c'est des coups à se foutre en l'air quand même. Mais sur l'idée, j'adore et j'adhère.

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  2. Bizarrement au contraire de toi l'originale ne me fait rien mais la version de Beck (en grande partie grâce à l'instrumentation et la production de Jon Brion, un grand de la chanson dépressive faut dire) m'avait achevé à la fin du film, la goutte d'eau sans doute. Cette version me touche infiniment plus encore aujourd'hui.

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  3. Hello.
    Je préfère largement aussi la version de Beck mais je n'y vois rien de bizarre, la voix du mec des Korgis ne passe pas la douane chez moi, pas plus que l'instrumentation très marquée 80's (du coté des 80's que j'aime pas trop).
    Concernant les musiques ''dépressives'' je ressens presque comme salutaire de les apprécier, comme d'ailleurs une certaine violence au cinéma, en littérature comme en musique.
    Les textes et musiques bien détraqués de certains loustics que j'écoute, pareil.
    Catharsis, c'est comme ça qu'on dit non ?
    Thanx.

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