lundi 30 décembre 2013

Top 2013 (3/3)

Troisième et dernière partie de mon bilan annuel avec treize nouveaux disques - les treize que j'ai préférés en 2013. Avec pas mal d'artistes que j'attendais et quelques bonnes surprises. Mais globalement, cette année aura plutôt été pour moi celle du retour (ou de la confirmation) d'artistes que j'attendais là où, en 2012, j'avais découvert davantage de nouveaux noms qui deviendront sans doute essentiels à mes yeux d'ici quelques années. Bref, restons en 2013, après tout, il y a largement de quoi faire avec ce cru afin de définitivement tourner la page et se concentrer sur 2014.




13. Tricky - False Idols

Le voilà le vrai retour en forme de l’année. En 2010, avec Mixed Race, Tricky sortait un album horrible et indigne de son talent. Mais après tout, depuis Vulnerable, le Kid de Bristol n’avait pas pondu le moindre bon album. Avec False Idols, la donne change. Adrian Thaws la joue plus modeste. Il reconnaît même s’être rendu compte que ses deux opus précédents étaient indigestes et le retour à des sonorités plus sombres lui va à ravir. Un album obsédant, comme à la belle époque.

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12. Arcade Fire - Reflektor

Ayant adoré The Suburbs, je craignais d’être déçu par ce double album. Et puis, la sortie du single Reflektor m’a rassuré. Avant que je n’écoute la totalité du disque, d’abord jugé insipide. Insipide, mais les mélodies me restaient en tête. J’y suis donc revenu, et même un Joan Of Arc que je jugeais absolument ridicule, me paraît efficace. Mon rapport à cet album a ressemblé à un parcours de montagnes russes mais il s’est aujourd’hui figé. Arcade Fire réussit encore à livrer un album majuscule et entêtant. Je n’en attendais pas autant.

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11. Ghostpoet - Some Say I So I Say Light

A la croisée du hip-hop, du dubstep et du trip-hop bristolien, les compositions d’Obaro Ejimiwe sont appuyées par un flow entêtant et nonchalant efficace au possible. On évolue dans les mêmes sphères que celles chères à Tricky. Aucun temps mort sur la galette. Définitivement, avec Ghostpoet, la relève est prête.

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10. Shizuka - We Are Empty

Inconfortable au possible, We Are Empty digère brillamment les influences d’Autechre ou Aphex Twin. L’IDM du rejeton de la team Chez.Kito.Kat est menaçante et capable d’évoluer vers des ambiances industrielles à la Nine Inch Nails. Ajoutez à cela un aspect entêtant et vous comprendrez pourquoi ce disque se devait de figurer dans mes dix disques préférés de l’année.

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9. The National - Trouble Will Find Me

Les Américains sont sur une série formidable. Depuis Alligator, ils enchaînent les disques indispensables. Matt Berninger, au chant, est au sommet de sa forme, et les compositions du groupe sont toujours aussi entêtantes et évidentes. A la fois pop et exigeante, la musique de The National ne se renouvèle pas vraiment mais parvient à maintenir un même niveau d’efficacité sans tourner en rond.

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8. The Flaming Lips - The Terror

Les Flaming Lips ne m’avaient guère fasciné depuis Yoshimi. Mais entre l’EP Peace Sword et The Terror, sorti plus tôt dans l’année, je me suis réconcilié avec la bande menée par Wayne Coyne. A l’image d’un You, Lust de treize minutes répétitif mais jouissif, les Américains ne cèdent à aucune autre urgence que celle de satisfaire leurs exigences. Ambitieux comme toujours, mais peut-être plus accessible et cohérent que ses prédécesseurs, The Terror fera partie, à coup sûr, des incontournables de l’année.

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7. Boards of Canada - Tomorrow’s Harvest

Huit ans après The Campfire Headphase, les rois de l’IDM sont de retour. De Tomorrow’s Harvest, certains retiennent que les Écossais n’ont plus quinze ans d’avance sur le reste de la mêlée. Les autres, dont je fais partie, constatent simplement qu’ils livrent un nouveau disque de haute volée, dans la lignée de son prédécesseur, qui, s’il avait été sorti par n’importe quel groupe anonyme, susciterait sans doute l’admiration de tous. En bref, le seul défaut de Tomorrow’s Harvest est sans doute d’avoir été pondu par Boards of Canada.

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6. Robin Foster - PenInsular

Petite parenthèse pour débuter, le Britannique vient de livrer un mini-live que je vous recommande particulièrement. Avant ça, il avait fait appel à ses fans pour financer PenInsular. L’occasion de vérifier que, si son talent n’est pas reconnu à sa valeur, il dispose d’une base solide d’aficionados qui apprécient les envolées de son post-rock soutenues par les voix de Dave Pen d’Archive ou Ndidi O. Album concept s’inspirant des paysages de Camaret sur Mer où il a posé ses bagages depuis quelques années, PenInsular reprend les choses là où Robin Foster les avait laissées sur l’excellent Where Do We Go From Here ? et poursuit, sur ce troisième opus, un parcours discographique pour l’instant parfait.

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5. Detroit - Horizons

Je n’avais pas prévu de m’intéresser à la nouvelle livraison de Bertrand Cantat. Ce choix ne s’expliquait pas tant par les événements de Vilnius que par la pauvreté de Gagnants/Perdants et Le Temps Des Cerises, les deux derniers morceaux livrés par Noir Désir (à l’exception de la magnifique reprise d’Aucun Express de Bashung) et l’érosion de la passion que je portais à une formation capable de livrer un chef-d’œuvre tel que Des Visages, Des Figures. Cela aurait été une belle erreur que de ne pas s’intéresser à ce disque. Cantat n’a rien perdu de son charisme et le travail de Pascal Humbert de 16 Horsepower permet à Detroit de s’appuyer sur des compositions rock solides (Le Creux De Ta Main, Glimmer In Your Eyes) et d’autres plus éthérées mais ô combien poignantes (Horizon, Ma Muse).

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4. Nick Cave & The Bad Seeds - Push The Sky Away

Il ne faut pas bien longtemps pour comprendre que l’on va avoir affaire à un grand disque. En effet, dès les premières notes de We No Wo U R, le décor est planté. Le titre est magnifique, menaçant, entêtant. Nick Cave ne nous a pas ménagés, il n’a pas aménagé une quelconque zone de confort en début d’album, au contraire, il nous plonge d’entrée dans la gueule du loup. Cette tension hypnotique ne va jamais réellement disparaître, atteignant son paroxysme sur le sublime Jubilee Street ou Higgs Boson Blues. Assurément le meilleur disque de l’Australien depuis plus de quinze ans et The Boatman’s Call.

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3. Atoms for Peace - AMOK

Cela fait vingt ans que Thom Yorke n’avait rien fait de dispensable (oui, je parle bien de Pablo Honey) et, si pour la première fois depuis belle lurette, je craignais que le sieur d’Oxford ne me déçoive, AMOK est une réussite de plus à mettre à son actif. Sans doute pas la plus brillante, mais comment lui en vouloir de ne pas égaler un Kid A  ? A mi-chemin entre son album solo The Eraser et The King Of Limbs, Thom Yorke propose une électro teintée de dubstep suppléée par sa voix inégalable. Un disque en phase avec une époque qu’il domine toujours de la tête et des épaules.

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2. Sigur Rós - Kveikur

Pour la deuxième année consécutive, Sigur Rós s’invite à la deuxième place de mon bilan annuel. Je crois pourtant pouvoir dire que Kveikur est un ton au-dessus de Valtari et que la bonne place de ce dernier s’expliquait en partie par la faiblesse de ses prédécesseurs au sein de la discographie de la formation islandaise et de celle de son leader en solo. Kveikur durcit le ton, et se rapproche, dans l’esprit, de leur chef-d’œuvre Ágætis Byrjun sans se départir des délicieuses envolées de Jonsi qui nous conduisent dans une autre dimension.

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1. Eels - Wonderful, Glorious

Début février, 2013 ne faisait que commencer, mais j’avais déjà identifié ce qui serait, sans nul doute, mon album de l’année. Dire que j’apprécie les travaux de Mark Oliver Everett constituerait un euphémisme. Je ne sais pas si Wonderful, Glorious est le meilleur album sorti cette année, et il n’est sans doute pas celui qui révolutionnera le plus la musique. Qu’importe, c’est incontestablement celui que j’ai le plus écouté et qui m’a le plus fasciné. Sur cet album, E est de retour et réalise un vrai album cohérent composé de nombreuses idées géniales pour quiconque aura la curiosité d’écouter sérieusement le disque. Cette année, mes écoutilles n’ont rien tant aimé que ce Wonderful, Glorious évoluant dans une veine rock indé à la Souljacker sans renier un sens mélodique évident.

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15 commentaires:

  1. Beau top, je m'y reconnais dans pas mal de choses, Nick Cave et Sigur Ros surtout (parce que je les ai bien en tête)...Amok aussi est bien, dans la continuité...je n'ai pas écouté suffisamment Boards Of Canada, The National et Tricky pour avoir un avis...
    Par contre pour Eels j'ai du rater quelque chose...j'avais beaucoup aimé et écouté le 1er (ça date!) et après j'ai laissé passer...tu me donnes envie de m'y remettre...:)

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  2. Yeah !
    Pour Arcade Fire : j'ai eu exactement la même réaction, "Joan Of Arc" compris, mais je la trouve toujours ridicule bien que tolérable.
    Les Flaming Lips, Nick Cave, et les Boards of Canada, je plussoie, d'excellents disques, même si j'ai encore plus aimé les Lips que toi, et que je trouve que le Boards s'endort un peu trop sur certains morceaux.

    Atoms For Peace, j'ai beaucoup aimé, mais le disque n'a pas eu une durée de vie ultra longue chez moi, je me suis lassé assez vite. Mais j'y reviendrai sûrement, belle réussite là où tout le monde, moi compris, s'attendait à un truc pompeux, prétentieux, stérile et ennuyant. Thom Yorke a encore des choses à partager, et c'est tant mieux ! :) Par contre, j'aurais plutôt dit que depuis "Amnesiac", il n'a pas sorti de chef d'œuvre, le grandiose "In Rainbows" excepté. "The Eraser" est très bon, mais pas au niveau, à mes oreilles, et "King Of Limbs", très inégal et mollasson. Et puis j'aime pas "Hail To The Thief".

    Bon, en revanche Detroit ça ne passe pas, à part quelques trucs épars que j'aime bien, je trouve que quasi tout ce qui sort de Noir Désir (y compris les albums du groupe), que ce soit Cantat ou Teyssot-Gay, est au choix mauvais, surestimé, prétentieux, pleurnichard, pas inspiré, très mal interprété, chiant comme la pluie, fade, et souvent tout ça en même temps. Désolé !

    Il faut que j'écoute le National et le Eels, je ne connais que quelques trucs de ces formations. Ces groupe ne m'ont pas accroché tout de suite, et du coup j'ai lâché l'affaire un peu vite, malgré des albums que j'aime beaucoup : "Alligator", et "Electro-Shock Blues"

    Pour finir, j'ai beaucoup aimé le Sigur Ros, il faut que je le réécoute car je l'ai honteusement laissé de côté depuis quelques mois, mais effectivement, grand disque !
    Le reste est à découvrir pour moi, malgré quelques noms familiers comme Tricky. Merci pour ce top, j'espère y dénicher des trésors qui feront bouger le mien ;)

    D'ailleurs, j'en reparlerai, mais j'ajouterai sûrement dans mon top "Hobo Rocket" de Pond, un disque magistral entre Black Sabbath et Flaming Lips, avec une puissance King Crimsonienne, et une façon de déconstruire les morceaux qui me rappelle PiL.

    Beau boulot en tous les cas, bravo ! A bientôt ;)

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    1. Ouah, merci pour ton retour en long et en large !
      Je comprends ce que tu veux dire pour le Atoms for Peace. Surtout écouté en début d'année, à sa sortie quoi. Mis de côté ensuite, mais j'y suis revenu avec un vrai plaisir récemment en préparant ces tops de fin d'année. J'adore notamment Ingenue. Je l'ai dit sur l'autre article, mais moi j'adore The Eraser (quand je dis "adore" c'est comparé au seuil d'exigence que j'impose à toute sortie de Thom Yorke). Hail To The Thief, je comprends qu'on aime moins, le groupe a pas adopté la même démarche, a été plus expéditif, a attaché moins d'importance aux détails, mais j'ai fini par adhérer à cette démarche directe.

      T'es pas le seul à pas accrocher à Noir Dez. Je sais pas, peut-être que le fait d'écouter ce groupe depuis très jeune (je dirais que depuis mes 8-9 ans, influence fraternelle oblige, j'écoute du Noir Dez) ça doit peser dans la balance. Mais vraie belle surprise de mon côté, j'étais même pas sûr de l'écouter ce disque (et pas par rapport à Vilnius et compagnie, j'arrive assez à faire le distinguo entre l'artiste et l'homme, quand ce n'est pas trop étroitement lié du moins).

      The National, j'adore leurs 4 derniers albums (Alligator, Boxer, High Violet et Trouble Will Find Me). 4 disques de haute volée à mon sens, et si je devais en sortir un à peine meilleur que les autres, ce serait Boxer. Tout est parfait sur Boxer, et la participation de Sufjan Stevens sur deux morceaux en fin de disque les transcende.

      Eels, je pourrais en écrire des caisses. Avec Electro-Shock Blues, tu as tout de suite goûté au caviar (mais aussi au moins accessible). L'avantage c'est que E a plein de périodes différentes, certaines très rock (Souljacker, Hombre Lobo), d'autres électro (Electro-Shock Blues), plutôt pop (Beautiful Freak, Daisies of the Galaxy), folk (Souljacker), bref, y a de quoi faire.

      Je connais pas Pond, mais j'accroche pas forcément à King Crimson (d'ailleurs j'accroche à peu de trucs des 60/70s). Je vais écouter quand même.

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  3. Pond personnellement je les aurais comparés au premier Tame Impala (les deux formations se partagent quelques membres), avec un zest de Mercury Rev/Flaming Lips (mais bon Dave Fridmann le producteur des deux groupes étant aux manettes de Tame Impala ces derniers sonnaient déjà un peu comme ça avant de virer poppeux dégoulinants sur leur deuxième album très moyen), superbe disque en effet qui sera dans mon best of pop 2013 sur IRM, tu peux y aller les yeux fermés Elnorton !

    Quant à Hail To The Thief l'album est décidément mal aimé, pour moi c'est pourtant leur chef-d'oeuvre, même OK Computer ne me fait plus le même effet et surtout pas In Rainbows qui s'écroule comme un soufflé après une paire d'écoutes, il doit pas rester plus de 3 chansons que j'aime vraiment sur ce disque.

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    1. Ba je l'avais déjà écouté le Pond, en fait. Sans adhérer plus que ça. Et en y revenant, j'aime beaucoup (quel regret d'être si long à la détente pour aimer un truc). Je vois le zest de Flaming Lips que tu évoques. Tame Impala, j'ai jamais écouté, j'en avais lu pas mal d'avis négatifs sur IRM. Mon frangin m'a dit que c'était l'un des meilleurs concerts de la Route du Rock 2013, j'ai mis ce groupe sur ma liste d'écoute.
      Mais bref, Pond, à l'écoute, j'y décèle aussi un vrai côté MGMT (du deuxième album).

      Moi j'aime bien In Rainbows, mais avec le recul, je crois que c'est celui que j'aime le moins (hors Pablo Honey, hors course). Disons que sur In Rainbows, je trouve la moitié des morceaux géniaux (Nude, même si c'était un vieux morceau, Videotape, Jigsaw Falling Into Places, 15 Step, Reckoner), j'en vois 3 autres très bons (Arpeggi, Bodysnatchers, All I Need), un inintéressant (Faust Arp) et un dégueulasse, leur pire (peut-être même Pablo Honey inclus) en l'occurrence House of Cards.
      Comme un Volta avec 2-3 morceaux au-dessous pour Björk, avec Radiohead, le niveau d'exigence est tel que le bilan est forcément moyen pour eux.

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  4. Salut. C'est avec impatience que j'ai lu lundi la dernière partie de ton top même si je ne le commente qu'aujourd'hui. Top vraiment très sympa, pertinent, différent et très éclectique.
    Sur ces 13 disques, j'en possède seulement 4 :
    _ "Horizons" de Détroit : Je l'ai déjà écris et dit, cette oeuvre est bouleversante de "beauté malade". Poétique, mélancolique, mélodique.....un condensé de rock à fleur de peau !!!
    _ "Tomorrow’s Harvest" de Boards of Canada : Cette nouvelle "moisson" des écossais est terrible. En toute simplicité et modestie, le duo continue son exploration sonique......Même si certains leur reproche de ne pas se réinventer, ils oublient trop vite qu'ils ont révolutionné la musique à une époque : les 90's et le son Electronica/IDM/Warp !!! Et combien de groupes/artistes peuvent en dire autant ???????
    _ "Trouble Will Find Me" - The National : Tu as raison, depuis "Alligator", ce groupe enchaîne les disques indispensables. Les maîtres de la mélodie mélancolique. Leur dernier "High Violet" en 2010 m'avait total scotché (le classant même n°1 de mon top). D'ailleurs, je le réécoute encore souvent.
    _ "Reflektor" - Arcade Fire : Je serai simple et direct : Pour moi, c'est LE groupe INDIE le plus important apparu depuis le début des années 00's....Et "Reflektor" est encore un (double) chef d'oeuvre...n'en déplaise à certains.

    _ Eels, Sigur Rós, Nick Cave & The Bad Seeds, Flaming Lips et Tricky : Bien que j'aime beaucoup ces artistes, je n'ai hélas pas, ou peu, écouté leur dernier album respectif pour donner un avis.
    Trop de disques sortent, pas assez de temps pour tout découvrir !!!

    _ Amok For Peace : Grand fan de Radiohead, je n'ai pas vraiment plongé dans ce "Amok". Ce n'est pas qu'il m'ait déplu mais je l'ai bizarrement zappé. Un des LP 2013 à (re)découvrir absolument !!
    _ Robin Foster, Shizuka, Ghostpoet : Je ne les connais (presque) pas.

    A +, longue vie à ce nouveau blog et BONNE ANNÉE A TOI !!!!

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    1. Salut, ravi de voir que tu as pris le soin de tout lire.
      Je partage ton avis sur le BoC (et pour The National, deux groupes aux discographies incroyables si bien qu'il doit être difficile de mettre les fans d'accord sur le meilleur album).
      Pour Arcade Fire, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est le plus grand groupe indie apparu post-2000 (sans être capable d'en citer un, hein). J'aime moins Neon Bible, mais sinon, Funeral, j'aime beaucoup, The Suburbs est clairement mon préféré, et ce Reflektor, malgré ces défauts, est quand même un disque bien plaisant.

      Concernant le trop grand nombre de sorties chaque année, bien d'accord, gérer son temps devient un vrai défi. Et puis il y a forcément des groupes auxquels on est attachés avec lesquels on finit par prendre ses distances.
      J'ai l'impression que beaucoup de fans de Radiohead ont fait comme toi : zappé cet AMOK, là où TKOL avait été décrié. L'indifférence après la critique, ça sent pas bon, et c'est dommage car, sans rivaliser avec Kid A ou The Eraser, ces deux dernières sorties tiennent carrément la route.

      Robin Foster, c'est mon petit chouchou, un Where Do We Go From Here ? géniallissime (mon album de l'année 2011). Un post-rock mâtiné d'ambiances diverses allant du shoegaze à l'électro, et la voix de Dave Pen d'Archive sur pas mal de titres pour couronner le tout.

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    2. J'oubliais l'essentiel, bonne année à toi aussi ! Et merci de lire ce blog !

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  5. Ah, on se retrouve pas mal sur ce Top....
    Bon, Arcade Fire et Nick Cave, tu as du lire mon avis sur mon blog.

    Detroit: je découvre le disque en ce moment, et il mérite sa place dans les meilleurs disques de 2013. Je vais le faire tourner encore quelques temps, mais je crois que je vais me laisser tenter par un petit article.

    AMOK: j'ai bien aimé ce disque, je trouve qu'il relève le niveau de ce que Thom Yorke a fait dernièrement. Car contrairement à toi, il me semble qu'il y a de plus en plus de choses dispensables dans sa discographie, à commencer par un King of Limbs dont il ne reste pas grand chose malgré les écoutes qu'on peut lui apporter...

    Sigur Ros: cet album est effectivement bien, surtout en rapport du précédent qui n'avait aucun intéret. maintenant vu que je possède quasiment tout les disques du groupe et que je ne les écoute que très rarement malgré leur qualité, j'ai décidé de laisser un peu tomber et n'est donc pas insisté sur celui ci.

    Eels: je ne trouve pas scandaleux de voir ce disque dans un top (meme si le placer en tete ne peut etre que l'oeuvre d'un fan absolu ;). Il est effectivement bien meilleur que les 2 précédents, et un peu dans la veine de Hombre Lobo. Mais, comme je l'ai déjà dit, il manque de vraies belles balades. Si E a gardé et meme amélioré son sens du riff qui tue, il ne sait plus écrire de chansons déchirantes comme à l'époque. Tant mieux pour lui et tant pis pour nous, j'ai envie de dire....

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    1. Effectivement, j'ai pris acte de tes avis sur Nick Cave et Arcade Fire. Ravi que tu apprécies le Détroit. Quand j'écoute Horizon (le titre), j'ai les poils hérissés, j'adore ce morceau comme j'en ai peu aimé en 2013.
      Sur Thom Yorke, je sais que le TKOL a reçu des échos divers et variés. Sur les deux derniers albums (IR et TKOL), je ne sais toujours pas comment me positionner. Je les aime, ça c'est sûr. Mais lequel je préfère des deux, comment les évaluer dans leur disco, j'ai encore du mal. Ce qui est sûr c'est que TKOL est à mon sens plus ambitieux qu'IR, qui récapitulait ce que Radiohead sait faire.

      Sigur Ros, effectivement, je ne reviens pas très souvent sur leurs disques (j'ai eu une période où () tournait en boucle par contre, mais ça fait déjà quelques années) mais j'ai l'impression que ce disque a une durée de vie plus longue que les 2 précédents. Et pourtant, moi j'avais bien aimé Valtari !

      Enfin, Eels, je suis d'accord avec toi sur le fait que seul un fan pouvait nommer ce disque numéro 1. Y a effectivement des réminiscences d'Hombre Lobo, en plus de celles de Souljacker que j'évoquais déjà. Un vrai bon disque, mais ce que tu dis sur l'absence de chansons déchirantes est très juste.
      T'as lu son autobiographie, au fait, à Mark Oliver (le fait que tu dises "tant mieux pour lui, tant pis pour nous" me fait faire le lien) ?

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    2. "TKOL est à mon sens plus ambitieux qu'IR, qui récapitulait ce que Radiohead sait faire. "
      Oui je suis d'accord avec toi. IR ressemble plus à une compile de B-Sides qu'un album d'ailleurs. malgré tout j'y trouve plus de morceaux que j'aime, dont certains qui me font encore frissoner (Video Tape), ce que je n'ai pas ressenti sur TKOL. Donc difficile de dire lequel est le meilleur...

      Je n'ai pas lu l'autobiographie de E, je ne suis pas fan de ce genre de bouquins, et surtout Thom du Golb l'a trouvé Nullissime. Et j'ai tendance à lui faire confiance absolue sur la littérature, d'autant qu'il est par ailleurs grand fan de Eels lui aussi. Mais nul besoin d'avoir lu son livre pour connaitre sa vie, il suffit d'avoir été fan de Electro Shock Blues à sa sortie (ce que j'ai été, il reste l'un de mes albums préférés de tout les temps), où d'écouter attentivement le Blinking Lights, qui est une sorte de BO de la vie de E.

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    3. Un commentaire en deux parties où l'une concerne Radiohead, l'autre Eels, soient les deux formations qui me passionnent le plus, que demander de plus ?
      D'accord avec toi sur le plus grand nombre de sommets d'IR (Videotape, comme tu l'as dit, Reckoner, Jigsaw [quel enchaînement ça nous ferait sans le House of Cards], 15 Step et Nude), là où je m'en tiens à Lotus Flower, Codex, Little by Little sur TKOL).

      Pour E, moi j'ai adoré son autobiographie. Peut-être que pour quelqu'un connaissant sa vie par coeur, ça n'apporte pas grand chose mais, étant loin d'être bilingue, je crois que j'avais besoin de cet éclairage sur le sens de pas mal de morceaux (notamment ce Last Stop ? This Town qui fait un peu flipper quand on le remet dans son contexte).
      Effectivement, le Blinking Lights est une sorte de BO de sa vie, c'est complètement assumé et surtout, musicalement, c'est un des rares double albums tous artistes confondus que j'aime.

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  6. Tu vois, je ne me rappelle pas de l'histoire de Last Stop ? this Town (l'une de mes chansons favorites de Eels), donc tu relances ma curiosité sur ce livre... Il faudrait que je l'emprunte à la médiathèque...

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  7. Après, l'histoire de Last Stop ? This Town tient en une page. Mais je trouve que le bouquin se lit bien (je lis pas mal, mais pas très vite, et je l'ai dévoré en 2 jours, et encore, en me retenant, sinon je pense qu'en une nuit, il se lit). Je l'ai lu en français cela dit, pas en VO, et quelqu'un qui aime Eels de longue date comme toi (moi j'ai réellement pris en 2007-2008, comme pour quasiment tout ce que j'écoute, hors Radiohead) n'y trouvera peut-être pas grand chose de neuf.

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  8. He he.. Voilà qui convient à mon espace temporel. Je vais y travailler et merci d'avance.

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