jeudi 26 décembre 2013

Top 2013 (1/3)

Le timing de création de ce blog étant un peu particulier, je ne peux m'empêcher de partager mon bilan de l'année 2013 que je publie par ailleurs sur Indie Rock Mag. En trois parties de 13 albums, et par ordre décroissant. On commence donc avec la première tranche, et un lien vers chaque album pour l'écouter en streaming (souvent sur Deezer, désolé pour ceux dont l'accès est limité, mais parfois, aussi, sur Bandcamp, en illimité).


39. The Black Angels - Indigo Meadow

Pour certains, Indigo Meadow est déjà un classique. Loin d’être fan du groupe et connaissant assez mal leur discographie, le fait que je mentionne la formation d’Austin dans un tel bilan constitue néanmoins une petite surprise dont je suis, naturellement, le premier étonné. Il faut se rendre à l’évidence, le rock psychédélique des Américains est, à l’image de son trio de tête, incroyablement efficace. Une ou deux écoutes devraient suffire pour rendre familières les différentes mélodies.
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38. Hospital Sports - s/t

Pour son premier album, le trio Néo-Zélandais a été boudé par la webosphère, et c’est bien dommage. Entre arpèges à la Pinback et mélodies influencées par les premiers Placebo, le post-rock d’Hospital Sports gagnerait à avoir un écho plus large.
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37. Pick A Piper - s/t

Jusqu’alors, les fans de Caribou connaissaient Brad Weber comme le batteur assistant Dan Snaith sur scène. De toute urgence, ces derniers vont devoir s’intéresser de plus près au Canadien qui, sous le pseudonyme de Pick A Piper nous livre un album rafraîchissant. Aux influences évidentes de Caribou, l’électro de l’artiste évoque également Dave Sitek, l’une des têtes pensantes de TV On The Radio, et notamment ses travaux sous l’étiquette de Maximum Balloon.
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36. Jean-Louis Murat - Toboggan

En 2009, avec Le Cours Ordinaires Des Choses, Jean-Louis Murat signait sans doute son album le plus passionnant depuis Lilith. Un Grand Lièvre en accord mineur plus tard, et le voici qui nous refait le coup de la tentative inspirée sur ce Toboggan contenant une poignée de pépites et le reste de bonnes chansons, dont l’écoute approfondie aura tôt fait de gommer les passages agaçants inhérents au personnage.
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35. Mazzy Star - Seasons of Your Day

Ce come-back de Mazzy Star, dix-sept ans après Among My Swan, ne laissait pas nécessairement augurer grand chose de bon. Sorti plus tôt dans l’année, le mbv de My Bloody Valentine ne plaidait pas forcément en faveur de la sortie d’une galette après un si long hiatus. Au final, Seasons of Your Day ne décevra pas les fans du combo californien puisqu’il utilise, à coups de structures épurées soutenues par l’inégalable voix de Hope Sandoval, la même recette - qui, heureusement, n’a pas pris une ride - qu’à l’époque. Homogène et sans véritable sommet - peut-être le seul élément regrettable - le disque, sans surprendre, se révèle brillant.
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34. Segue - Pacifica

Quatrième album pour Jordan Sauer, décidément productif en 2013 puisqu’on lui doit également un Athabasca sorti en octobre. Sur Pacifica, le Canadien distille une ambient downtempo emplie de détails qui viendront justifier une écoute attentive au casque.
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33. Greg Haines - Where We Were

Véritable touche à tout, Greg Haines enrichit sa palette d’influences sur cet album. L’ambient lyrique à laquelle il nous avait habituée s’acoquine ici avec des plages de drone, des basses venues directement du dub ou encore des sonorités à consonance africaine. Dès qu’il s’agit de longues plages teintées de drone, je ne suis pas nécessairement la cible la moins farouche, mais si je ne retenais qu’une paire d’albums lorgnant vers cette direction cette année, il en ferait partie. Incontestablement.
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32. Oval - VOA

Contrairement à la majorité des individus noircissant les colonnes de ce webzine, mon rapport à l’œuvre de Markus Popp frôle l’indifférence. Le Calidostópia ! sorti en début d’année m’avait d’ailleurs conforté dans cette optique, ledit disque m’agaçant plus qu’il ne m’emportait. En revanche, l’aspect à la fois plus classique et décousu de VOA a rapidement fait mouche. La qualité des invités derrière le micro y est pour beaucoup (si vous croyez entendre la voix de Thom Yorke, c’est qu’il s’agit d’Agustin Albrieu, mais effectivement, la ressemblance est frappante). Reste à savoir si ce disque agira pour moi comme la porte d’entrée vers l’univers de l’Allemand, ou s’il constituera un simple coup dans l’eau. Mystère. En attendant, avec VOA, il y a de quoi se régaler.
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31. Agnès Obel - Aventine

Peu dire que le successeur de Philharmonics était attendu de pied ferme. En restant fidèle à ses idées et à son style, la Danoise, basée depuis près de dix ans à Berlin, accouche d’un nouvel opus mélodieux à souhait. Aucune évolution donc dans la musique d’Agnès Obel, ce qui constitue d’ailleurs le seul point regrettable, mais un album cohérent dont les sommets tutoient le chef-d’œuvre (The Curse).
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30. Tristesse Contemporaine - Stay Golden

Après un premier album éponyme il y a deux ans, Tristesse Contemporaine est de retour. L’effet de surprise n’est plus là, mais les compositions sont suffisamment solides pour que cela ne constitue pas un handicap. Lorgnant de plus en plus vers une cold wave 2.0, Stay Golden permet au trio d’assumer quelques synthés cheap qui se marient finalement à merveille avec les guitares, beats artificiels et surtout le phrasé de Mau dont le charisme nonchalant n’a pas bougé d’un poil depuis qu’il faisait les beaux jours d’Earthling au milieu des années 90.
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29. Thomas Dybdahl - What’s Left Is Forever

Le Norvégien, qui a notamment collaboré avec Morcheeba sur le dispensable Dive Deep, en est déjà à son sixième album studio. Je mentirais en prétendant les avoir tous écoutés, difficile donc, de classer ce dernier opus par rapport aux autres travaux du natif de Sandnes. L’efficace folk aux accents jazzy proposée ici est sublimée par la voix de Thomas Dybdahl, capable de tendre vers à peu près toutes les tonalités. Une discographie à approfondir, sans nul doute.
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28. Beady Eye - BE

Il est désormais clair que la fameuse bagarre de Rock en Seine était la meilleure chose qui pouvait arriver à Oasis. La formation mancunienne, capable de nous proposer des chefs-d’œuvre tels que leurs deux premiers albums s’enfonçait depuis près d’une décennie dans les abysses de la médiocrité. La séparation - et l’esprit de compétition engendré - a, semble-t-il, ravivé la créativité des deux leaders. Ainsi, quand Noel Gallagher nous pondait, en 2011, auprès de ses High Flying Birds un album d’une efficacité redoutable, voici que le frangin se hisse à un niveau similaire. Les quelques longueurs et maladresses présentes sur le prédécesseur de BE ne sont qu’un lointain souvenir, et les titres s’enchaînent ici avec la même immédiateté. La voix de Liam Gallagher elle, n’a rien perdu de sa nonchalance addictive malgré les années qui s’écoulent.
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27. Abstractive Noise - Of The Adder’s Bite

Le label Impulsive Art ayant cessé toute activité, son patron Panagiotis Pagonis a eu tout le loisir de se concentrer uniquement sur ses activités musicales en début d’année. De ces sessions de travail a émergé Of The Adder’s Bite, album labyrinthique et passionné aux confins du drone, du post-rock et de l’IDM, sans occulter une certaine dimension symphonique. Un must have, tout simplement.
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27 commentaires:

  1. Cette 1ère partie a l'air très variée, malheureusement je n'ai pu écouter que le Agnes Obel...mais je retiens Oval, Abstractive Noise et quelques autres à découvrir...

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  2. C'est le but des tops que de permettre une session de rattrapages sur quelques albums. Si ça peut te permettre de te retrouver dans, ne serait-ce qu'un artiste, je serais satisfait. Tu en as pensé quoi du Agnès Obel, du coup ?

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    1. A la 1ère écoute c'était sans plus (alors que j'avais lu des critiques dithyrambiques) mais finalement il est très bien, mais comme tu dis, c'est dans la continuité du 1er...quelle sera la suite?!

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    2. Aucune idée. Si elle n'évolue pas, elle risque de finir par tourner en rond. Même si j'adore Aventine, je crois que je préfère Philharmonics. Espérons qu'elle saura trouver d'autres voies à explorer sur ces futurs travaux. C'est pas les collaborateurs potentiels qui devraient manquer.

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  3. Sympa ce début de top......et différent ce certains lu ça et là.
    Beaucoup d'artistes que soit je ne connais pas (ou juste de nom) ou que je n'ai pas écouté leur dernier.
    Parmi ta liste, les seuls albums que j'ai vraiment écouté et apprécié :
    Jean-Louis Murat - Toboggan : 100 % d'accord avec toi, "Toboggan" est excellent.....peut être son meilleur depuis longtemps.
    Mazzy Star - Seasons of Your Day : Avec MBV, le grand come back des "shoegazers" made in 90's !! Toute mon adolescence !!!!
    A +

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  4. Salut Francky, et merci de réagir à ce top.
    Ca me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à avoir apprécié le dernier Murat. J'ai lu assez peu de retour à ce disque, et, si j'avais pas trop accroché au précédent, j'avais aussi bien aimé Le cours ordinaire des choses, où je retrouvais le Murat que j'aime (c'est-à-dire un peu plus humble et simple). Ce qui fait donc 2 très bons albums sur ces 3 derniers, on peut commencer à parler de retour en forme après un passage à vide discographique.
    Mazzy Star, c'est un peu comme Boards of Canada, ils reviennent après un long hiatus avec les mêmes intentions. Forcément, certains voient le verre à moitié vide et se disent que ces grands groupes ne révolutionnent plus la musique. D'autres se réjouissent qu'ils continuent à faire de très bons disques.

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    1. Je pense qu'au delà du regret de voir ces groupes refaire ce qu'ils déjà fait, on peut surtout penser qu'ils le font avec bien moins d'inspiration qu'à l'époque. Deux groupes de chevet pour ma part et pourtant leurs nouveaux albums pour lesquels je partais avec un a priori assez positif m'en ont touché une sans faire bouger l'autre. Le BoC reste très bon mais au regard de tous les artistes passionnant en IDM depuis le renouveau du genre initié par les labels Ant Zen, Tympanik, Kvitnu ou Hymen au milieu des années 2010 BoC non seulement ne sort plus du lot mais pour moi n'en fait carrément plus partie. Et je ne parle pas que de groupes qui poussent l'abstraction dans ses derniers retranchements comme Access To Arasaka, Nebulo ou Autechre (toujours aussi géniaux à mon avis et je n'inclus pas Incunabula et Amber qui sont quand même un cran en-dessous des Tri Repetae, Confield, Untilted et tout ce qui est sorti depuis), il y a aussi des artistes accessibles, à la fois audacieux et accrocheurs, des gens comme Morgan Packard, Tapage, Dirk Geiger, Zavoloka, Undermathic, Monade, Karsten Pflum, Hecq, Frank Riggio, The Carapace, Roel Funcken, Arovane... souvent méconnus et c'est malheureusement leur seul tort.

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    2. Je garde de bons souvenirs d'Arovane, c'était sur Morr Music, non? (à ses débuts...) Je ne connais pas le reste...

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    3. Je ne connais pas tous les artistes que tu cites, mais pour ceux que j'ai écoutés (les Hecq, Frank Riggio, Arovane, Zavoloka, Nebulo), je trouve l'écoute pas désagréable pour un sou, mais je n'ai pas vraiment envie d'y revenir par la suite (à l'exception peut-être d'Arovane). C'est sans doute trop expérimental et ambitieux pour moi, j'ai besoin d'une trame plus mélodique (peut-être que ces artistes le sont, mais je ne le perçois pas sans doute à sa juste valeur).
      Que chez BoC, même si, effectivement, on peut considérer ce dernier album comme moins inspiré que les précédents, j'ai envie d'y retourner. Mais l'effet "Madeleine de Proust" joue sans doute, les sonorités n'ont rien de nouvelles, peut-être pour ça que j'ai envie d'y revenir.

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    4. Je le trouve très mélodique moi le Boards Of Canada...mais comme tu dis, il y a peut-être aussi le plaisir de réentendre ces sons...

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    5. Oui le BoC est assez mélodique, Arovane aussi, tu devrais insister d'ailleurs Elnorton, toi qui aime Plaid qui n'a plus rien sorti d'aussi bon depuis au moins 2006. Arovane était sur City Centre Offices, sacré label. Mais son nouvel album est sorti cette année chez n5MD et il est assez fabuleux (mais beaucoup plus escarpé rythmiquement).

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    6. Mais Arovane, j'aime bien leur dernier album, le seul que je connaisse en fait. Je suis d'accord sur la baisse de régime de Plaid, comme pas mal de Warpiens en fait. J'y reviendrai sur Arovane, de toute façon, mais sans doute pas de suite.

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    7. M'est avis que tu devrais préférer les disques de la période City Centre Offices, plus électronica qu'IDM, mélodies plus en avant que les rythmiques... un label à creuser d'ailleurs pile entre ambient, électronica et post-rock, pas mal de trucs devraient te plaire !

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    8. Bien vu Rabbit, j'ai écouté Tides, et pour le coup, c'est le genre d'album sur lequel je me dis que je reviendrai avec plaisir. Effectivement, les mélodies sont en avant, pile poil ce qui me plaît dans ce registre.

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  5. Pour conclure avec le dernier Murat, j'ose avancer que c'est carrément un chef d'oeuvre à la "force tranquille", un des meilleurs albums made in France 2013. Je conseille son écoute au casque-baladeur MP3, le soir dans son lit. Nuit onirico-cool assurée !!!!
    Quand au cas Mazzy Star ou Boards of Canada, je crois qu'on est raccord sur le sujet : Peut être que ces deux groupes ne révolutionnent plus la musique aujourd'hui. Mais il l'ont révolutionner à leur époque, dans les 90's. Et ce n'est pas tout les artistes/groupes qui peuvent en dire autant (combien d'ailleurs ???) !! Mazzy Star, avec Slowdive, Galaxie 500...(ou Cocteau Twins avant-eux), ont carrément inventé une nouvelle Pop, onirique et éthérée : la Dream-pop !! L'onde de choc a été énorme et se fait ressentir de nos jours encore (c.f le revival Shoegaze/Dream pop de ces dernières années).
    B.O.C a été encore plus loin, explorant des contrées totalement vierges et arides où seul Autechre osais les parcourir...Tiens tiens, un autre duo et de plus signé chez Warp !!!
    Mazzy Star et B.O.C, même s'ils n'ont plus rien à prouver, ont quand même réussis de superbes disques !!! Et ce, malgré les dires de certains.

    A + amigos.

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  6. Je me retrouve dans le côté "force tranquille" de Murat. C'est un artiste clivant, qui a parfois presque pu m'agacer sur certains albums, mais sur Toboggan, on le retrouve à la fois sûr de lui et plus humble qu'il ne l'a été. Il ne cherche pas en permanence à créer le morceau parfait, il fait juste ce qu'il sait être bon.
    Galaxie 500, j'ai jamais approfondi, je note ça sur ma liste (qui ressemblerait plutôt à un livre en fait, en termes de longueur) d'écoutes à rattraper.
    Pour faire une petite parenthèse sur Autechre, c'est malheureusement le genre d'artistes qui devrait me plaire (j'adore la période dorée de Warp avec les BOC, Aphex Twin ou Plaid), mais, bien que je ne puisse pas dire que ce soit mauvais, ça m'ennuie. Je n'arrive pas à déceler ce que je sais que je devrais y trouver. Tant pis, y a des artistes comme ça (ça pourrait être une idée d'article à venir, le mystère de ces groupes qu'on devrait aimer mais pour lesquels il y a un blocage).

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    1. Concernant Autechre ça fait bien longtemps qu'ils m'ennuient (hélas)...lorsque leurs 1er albums sont sortis, c'était un son tellement nouveau et puissant qu'il n'y avait guère qu 'Aphex Twin pour rivaliser (je parle des 3 ou 4 albums des débuts) mais ensuite ils sont tellement partis dans une sorte d'abstraction que je n'ai plus pu suivre...

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    2. C'est clair que les trois premiers Autechre sont beaucoup plus mélodiques et atmosphériques que ceux sortis ensuite. Le duo est parti dans l'Experimental et l'abstraction et il n'en ait jamais revenu depuis....sauf avec "Oversteps" en 2010. Très bon album d'ailleurs.
      Mais niveau son "IDM/Electronica", d'autres artistes ont fait de très bons travaux : Plaid, Squarepusher, Accelera Deck, T.Power, Reloaded, etc.....un vaste champs de possible c'est alors ouvert, pour ne plus être refermé.
      A +

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  7. Vous m'avez intrigué car je n'ai jamais écouté les premiers albums (du moins avant hier soir) d'Autechre. J'écoutais les albums du groupe à leur sortie depuis la moitié de la décennie 2000 (le Untitled, quoi). Du coup, par curiosité, j'ai écouté Amber (1994) hier soir. C'est pas une claque me concernant (je préfère largement Aphex Twin, Plaid, Squarepusher ou Reloaded), mais ça passe bien mieux que leurs productions récentes (j'épargne Oversteps auquel j'avais accroché en partie).
    Accelera Deck et T.Power, je connais pas par contre.

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    1. "Amber" est leur plus "ambient" je pense mais représente bien le son de cette époque...et j'ai toujours préféré Aphex Twin aussi...

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    2. Perso, j'adore les 2 first Autechre, "Incunabula" (2 titres sont sur la B.O. de "Pie", excellent premier film en noir & blanc de Darren Aronofsky) et "Amber"....2 bijoux !!!

      Accelera Deck : je te conseille surtout "Addict" (1999) et ensuite "Narcoticbeats" (1998). De l'IDM/Electronica dark, Abstract, expérimental et noisy....mais très bon !!!

      T.Power (alias Marc Royal) : est un artiste plus Drum'n'Bass ayant travaillé avec le mythique Shy FX. Mais il a aussi fait des LP's fusionnant D'&'B et Electronica/Ambient. Sous ce pseudo T.Power, je te recommande l'excellent "Waveform" (1997) et aussi le très Breakbeat "Long Time Dead" (2000).
      Voilà, A + amigos.

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    3. Et bien merci pour tous ces conseils. Pas mal de choses à rattraper de mon côté avec tout ça. Je m'y colle rapidement.

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    4. Beaucoup aimé T. Power (notamment Long Time Dead auquel j'y vois un petit côté Prodigy sur certains morceaux, surtout sur les plages vocales féminines tourmentées).
      J'ai moins accroché à Accelera Deck, mais j'ai sans doute fait l'erreur d'écouter leurs productions les plus récentes (pas trouvé les autres).
      Il me reste les premiers Autechre à découvrir.

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  8. Alors en gros je n'ai vraiment bien écouté que le Black Angels et le Beady Eye. Je suis d'accord avec tes avis sur ces deux disques, même si je pense préférer le 1er au second. Le Beady Eye était pour moi une grosse bonne surprise. Je ne suis pas hyper fan d'Oasis, et j'avais trouvé le 1er BE plat, donc je n'en attendais rien. Ceci dit, je trouve que les meilleures chansons se trouvent en général au début de l'album.

    J'avais beaucoup aimé "Directions To See A Ghost", des Black Angels. "Phosphene Dreams" aussi, mais n'ayant pas le cd je le connais moins. Si tu as un peu de temps ;)

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    1. Je te rassure, j'avais aussi trouvé le premier Beady Eye peu intéressant (à l'inverse du Noël Gallagher qui est meilleur que les 3 derniers Oasis réunis).
      Je connais Phosphene Dream. Directions To See A Ghost, j'ai jamais dû l'écouter, il faudra que je me fasse un petit rattrapage prochainement. Merci du conseil, et des retours =)

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    2. Je t'en prie ! Le Noel Gallagher est très bon, "The Death Of You and Me", je me la suis passée en boucle quand elle est sortie. Très classe.
      J'aime bien "Dig out your soul", le seul Oasis que je réécoute, avec les deux premiers.

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    3. Oui, très bon morceau "The Death Of You And Me" (à mi-chemin entre la britpop mancunienne d'Oasis et les influences sixties des liverpuldiens des Beatles), mais même pas ma préférée du disque. Je lui préfère Everybody's On The Run et surtout la touchante ballade If I Had A Gun, le morceau que j'ai le plus écouté de ce disque.
      J'aime plutôt bien Dig Out Your Soul aussi. De toute façon, y a aucun Oasis dégueulasse de A à Z, ils trouvent toujours le moyen de pondre quelques bons morceaux. Mais ça vaut évidemment pas le tryptique initial Definitely/Morning Glory/Be Here Now.

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