Le natif de Bordeaux n’en fera rien puisque sa nouvelle
livraison (sous un nouveau pseudonyme se limitant à ses initiales) est la
première du catalogue de Disq An, label qu’il a créé pour l’occasion.
Beaucoup de changements sur la forme, donc, mais le propos du musicien
actuellement basé à Paris est toujours de la même trempe : poignant,
obsédant et décousu.
Le drone-ambient du français nous happe ainsi dès les
premières secondes de La Danse Des Substances, nous entraîne vers des
cimes solaires escarpées (Terre Lumière), convoque des drones en mission
(Survol Océans) et accepte seulement de relâcher la pression à la fin d’un
{Spica} dont le caractère répétitif n’est finalement qu’un argument pour nous
expédier vers un état presque léthargique dont Alexandre Navarro nous
extrait habilement quelques dizaines de secondes avant le terme du disque.
L’écoute de La Danse Des Substances constitue une
véritable expérience dans laquelle on s’abandonne pour devenir la marionnette
du nouveau patron de Disq An, lequel tire les fils habilement et à sa guise
pour nous emmener précisément là où il le désire.
Pour écouter, c'est par ici : http://store.disqan.net/album/la-danse-des-substances
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