mardi 13 janvier 2015

2014 sans prise de tête - partie 5

Dernière partie avant le top 50. Sans les liens d'écoute, cette fois (et ça devrait être le cas jusqu'au bout), la plate-forme Blogger n'étant pas hyper commode pour cela. Pour les retrouver, l'article est aussi disponible par ici.


60. Thurston Moore The Best Day

Thurston Moore décide de reprendre les choses là où Sonic Youth les avait laissées avec The Eternal au point d’inviter Steve Shelley à prendre place derrière les fûts. Les incursions électriques sont aussi efficaces qu’à l’accoutumée et les fans du combo, pas déroutés, apprécieront probablement la performance tout en regrettant l’inévitable absence de l’entrelacement des voix de Kim Gordon et du New-Yorkais. Pour autant, orphelin de la production de Beck, The Best Day n’atteint pas les cimes de son prédécesseur, sans quoi il aurait pu viser encore plus haut.
L’avis plus complet de Rabbit sur le disque


59. Warpaint – s/t

Efficace, l’indie rock teinté de shoegaze des Californiennes s’appuie aussi bien sur une bonne dose d’inspiration mélodique que sur le talent des producteurs de renom que sont Nigel Godrich (Radiohead, Beck) et Mark Ellis (Nine Inch Nails, PJ Harvey).
Mon avis plus complet sur le disque


58. Plaid Reachy Prints

Si Reachy Prints n’est probablement pas le meilleur Plaid, il n’en reste pas moins un très bon disque. Tout est ici question d’équilibre. Entre mélancolie et réalisme, les nappes éthérées convoquent autour de l’auditeur un univers plus complexe que sa douceur et sa fausse candeur ne le laissent d’abord présumer. A part Autechre et Boards of Canada, quel dinosaure de Warp fait aussi bien à l’heure actuelle ?


57. Segue The Here And Now

Ce disque peut être considéré comme le chant du cygne du regretté SEM Label. Après deux beaux efforts l’an passé, Jordan Sauer nous place cette fois dans un cocon hypnotique dub-IDM rappelant justement Plaid aussi bien que les premiers M83.
Mon avis plus complet sur le disque


56. Tiny Feet Silent

Pour son premier album, la Bretonne transcende ses démos et durcit le ton en proposant un trip-hop industriel évoquant aussi bien la duplicité des univers d’un Trent Reznor capable d’alterner passages calmes au piano et explosions électriques, ou de Portishead en suivant aussi bien le sillon trip-hop de Dummy qu’en intégrant cette dimension kraut chère à Third.
Mon avis plus complet sur le disque


55. Sébastien Tellier L’Aventura

Terminée la parenthèse My God Is Blue et les délires de gourou en découlant, Sébastien Tellier est parti vers de nouvelles contrées avec L’Aventura. Au Brésil, plus particulièrement. On retrouve ainsi Arthur Verocai à la production et dès lors que l’on aura digéré l’aspect kitsch (ici modéré) et la naïveté des paroles, il sera difficile de résister aux arrangements de cordes et à cette ambiance globale ne choisissant jamais véritablement entre allégresse et mélancolie, modernisme et nostalgie.
L’avis du comité sur ce disque


54. Blonde Redhead Barragán

Cet opus contient ses grands moments. Blonde Redhead fait osciller sa pop entre électro hantée, krautrock et les envolées rencontrées sur Penny Sparkle. Quelques titres plus faibles, et c’est pour cette raison qu’il ne sera pas plus haut, mais un bon cru dans l’ensemble.


53. Christ. Curio Volume 1

L’ancien collaborateur de Boards of Canada sur Twoism s’était fait discret cette année. Il a alors choisi le mois de décembre pour partager trois opus comprenant des raretés et vieilleries. A l’instar de ce Curio Volume 1, l’ensemble est à l’image de l’univers de Christ. : cohérent, fascinant et labyrinthique.
Mon avis plus complet sur le disque


52. Damien Jurado Brothers and Sisters of The Eternal Son

Si le songwriting de Damien Jurado fait désormais partie du paysage, celui-ci n’est absolument pas ronflant sur ce nouvel opus inspiré où la folk psychédélique navigue entre cavalcades et ballades.


51. John Zorn On Leaves of Grass

Cette année, le free-jazz mélodique de On Leaves of Grass constitue à mon sens la plus fameuse des nombreuses sorties de l’expérimentaliste hyperactif John Zorn. Dédié au poète Walt Whitman, l’opus s’avère aussi subtil qu’à l’accoutumée mais étonnamment mélodique et donc plus accessible que certaines productions plus alambiquées.

2 commentaires:

  1. Cette fois, et de 3, tous cité dans mon top LP 2014 :
    Thurston Moore ; Ou quant Moore rabiboche son Folk avec la fée électricité de l'Indie Rock/noisy !! Perso, je le trouve presque aussi bon que "Trees Outside the Academy" (2007), MA référence Moorienne.....et après plusieurs écoutes (l'ai eu tout fin 2014) je le préfère à celui d'avant produit par Beck (même si réussi).

    Blonde Redhead : Même si pas au niveau d'excellence passé (ah, le trip downtempo de "Penny Sparkle"), très good disc de kraut-pop électro.

    Damien Jurado : "...folk psychédélique..", tu as tout a fait raison. Production XXL de Richard Swift, voix céleste, mélodies, arrangement et atmosphères élégiaque. Après "Maraqopa" en 2012 et son titre-sommet "Life Away From The Garden", Jurado fait un sans faute....vivement la suite !!!

    Plaid, Warpaint, Tellier, Zorn : n'ai (presque) pas écouté.
    Les autres, des découvertes à faire.

    Et ça me fait plaisir de voir, plus ton top avance, que certains "grands disques" (que l'on doit avoir en communs) ne sont pas encore cités. Ils seront surement tout en haut (Timber Timbre, Albarn, Michel Cloup Duo, Erik Skodvin, Belfi, Murat, Thiéfaine.....). Mais je me trompe peut être...pronostiques perso !!!
    A +

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    1. Quatre bons pronostics sur les sept. En sachant que dans les trois non classés, je n'en ai écouté qu'un (apprécié, d'ailleurs).

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