Ce week end de Pentecôte, rendez-vous était pris à Saint-Brieuc pour assister au festival Art Rock dont la programmation hétérogène permet à de nombreux artistes appréciés dans les couloirs de la rédaction de se frayer un chemin au milieu de formations plus anecdotiques. Voici la copie du live report effectué pour IndieRockMag, à consulter dans sa version d'origine par ici.
Ainsi, Naive New Beaters et Jagwar Ma ouvraient le bal sur la grande scène le vendredi en fin d’après-midi, à un horaire trop avancé pour nous permettre de couvrir leurs prestations. C’est donc avec La Femme que les hostilités débutaient. Hostilités, un terme qui n’est pas choisi au hasard puisque les musiciens semblent tout faire pour provoquer cette sensation chez les spectateurs.
S’appuyant sur des instruments cheaps dont les structurations parviennent régulièrement à créer une ambiance hypnotique, le charme se délite dès lors qu’apparaissent les parties vocales. Paroles candides et chant maniéré, très ancré dans les années 80, s’ajoutent à une forme de condescendance qui ne permet pas d’accorder une quelconque sympathie à La Femme. Qu’il s’agisse du slam du chanteur dans le public, de l’apparition de femmes aux seins nus ou à la tenue de gymnaste équivoque, les artifices sont nombreux et l’exagération omniprésente, confirmant l’évidence selon laquelle le contenu musical n’est pas suffisamment dense pour se suffire à lui-même.
Tout l’inverse des Kills qui font leur entrée sur scène une demie heure plus tard pour une prestation brute et directe. Plus convaincants encore que l’an passé au festival Beauregard, Jamie Hince et Alison Mosshart se placent à distance respectable l’un de l’autre, chacun à un bout de la scène, devançant un bassiste et un batteur discrètement tapis dans l’ombre.
Pourtant, même si la communication verbale avec le public est limitée – et c’est finalement tant mieux, il n’y a pas de temps à perdre avec des formalités – les Kills se dépensent sans compter dès le Heart of a Dog initial, bientôt suivi d’un U.R.A. Fever bienvenu. L’essentiel d‘Ash & Ice y passe, avec des mentions spéciales pour Hard Habit To Break, Siberian Nights, Doing It To Death et la ballade électrique Echo Home de circonstance en ce 2 juin puisque sortait ce jour-même l’EP Echo Home – Non Electric EP, d’ailleurs chroniqué dans nos colonnes.
Au grand plaisir de l’assistance, le répertoire de Midnight Boom est également exploité puisque, outre U.R.A. Fever, seront joués la langoureuse Black Balloon et un Tape Song dont le refrain déchaîne le public. Jamie Hince et Alison Mosshart commencent à se regarder davantage, ils jouent ensemble et Jamie se permet même un moonwalk guitare en main pour s’effacer devant le charisme de sa compère.
Dans une relation de couple, que ce soit à la ville ou sur scène, si la complicité est indispensable pour durer, l’authenticité l’est au moins autant et le duo l’a bien compris. Il n’en fait jamais trop, ne surexploite pas la carte « charme » sur laquelle il pourrait pourtant surfer. Musicalement, les fondations sont toujours aussi solides et malgré un ou deux titres plus en dedans aux deux tiers du concert – lorsque les mélodies s’effacent trop devant les rythmiques, les compositions des Kills en souffrent toujours – ils nous offrent déjà l’un des shows les plus efficaces, bruts et séduisants qu’il nous sera donné d’apprécier en festival.
Les digressions techno-électroniques de Cassius viendront clore la soirée, laissant pour seul regret le fait que les Kills et les Norvégiens de Sløtface jouaient en même temps alors qu’ils s’adressaient probablement au même type de public adepte d’un rock alternatif puissant.
Le samedi, la soirée débutait avec Bombino avant que le collectif anglo-nigérian d’Ibibio Sound Machine ne dévoile des compositions oscillant en permanence entre incursions électroniques et structure afro basée sur la voix puissante d’Eno Williams ainsi que des cuivres envoûtants mais parfois répétitifs. Un set qui s’achèvera avec un moment de malaise lorsque le combo quitte la scène avant l’heure, s’attendant à être rappelé par un public qui reste muet. Il faudra quelques mots de l’un des musiciens pour que l’assistance ne réclame poliment le retour du groupe qui s’exécute alors sans folie.
La véritable tête d’affiche de la soirée fit son apparition sur scène trente minutes plus tard. Que l’on apprécie ou pas son univers, il faut reconnaître à Julien Doré le fait qu’il délivre une partition bien plus intéressante que ce que son statut d’ancien candidat de télé-crochet ne pouvait laisser craindre. Attendu par un public hétérogène dont les teenagers étaient toutefois les plus nombreux – le charme de l’artiste n’y étant sans doute pas pour rien – l’auteur de & a entamé son set pied au plancher avec son tube Le Lac. D’abord timide vocalement, la faute à des réglages mal maîtrisés, Julien Doré se réajuste et, encore une fois, que l’on apprécie ou pas son univers, il n’y aura pas grand-chose à lui reprocher au cours de l’heure qu’il passe en compagnie du public sous la pluie.
Entre une véritable prestance scénique et quelques artifices dont il n’abuse pas et qui font finalement davantage rire qu’ils n’agacent – de la présence d’un panda rappelant son dernier clip sur Coco Câline à son apparition sur une mini-moto – Julien Doré se révèle plus authentique et respectueux de son public que l’on ne pourrait l’imaginer. Il joue essentiellement les titres de & dans des moutures plus musclées et offre néanmoins un Les Limites électrisé aux fans de la première heure. Plus le concert évolue et plus les six musiciens qui l’entourent - dont l’un possède quelques airs troublants de Thom Yorke - et lui-même s’orientent vers des territoires électriques, certains titres comme l’envoûtante ballade au piano Sublime & Silence – gâchée par un public qui hurle des grossièretés sur la partie initiale la plus calme – évoluant même vers une texture aux confins du post-rock. Malheureusement, Julien Doré n’exploitera probablement pas cette direction à court terme sur disque puisque ses fans ne s’y retrouveraient pas. Mais qu’importe, loin de s’économiser, il a proposé une prestation pleine de volonté et intéressante sur le plan artistique.
Difficile d’en dire autant de Deluxe qui offre un set dynamique qui satisfera forcément ses fans et la frange du public venue pour faire la fête et s’aérer l’esprit. Les sudistes remplissent pleinement cet objectif en s’appuyant sur des instrumentations admettant aussi bien l’électricité des guitares, les percussions rugueuses et les vents langoureux. A cela s’ajoute une voix rappelant celle de Selah Sue et des incantations permanentes incitant le public à « donner plus », ce dernier s’exécutant pour transformer la fosse en dancing géant. Deluxe remplit donc son contrat sans satisfaire les amateurs de subtilité pour une soirée qui, avouons-le, était celle qui suscitait le moins d’attentes au cours de ce festival mais pour laquelle Julien Doré aura, mine de rien, justifié le déplacement.
Enfin, le dimanche proposait sans doute l’affiche la plus fournie, que ce soit sur la grande scène ou sur le festival "off". La vie est faite de choix et, pour assister à la prestation des Black Angels, il fallut se résoudre à sacrifier celles de nos chouchous de Feroces, auteurs du récent Donna EP enregistré en marge de notre compilation en hommage à Twin Peaks, des Rennais de Bumpkin Island dont nous louions l’excellent All Was Bright et des Briochins de Soon, She Said dont le shoegaze finira tôt ou tard par être évoqué plus longuement dans nos colonnes.
Les Black Angels, eux aussi chouchous de notre webzine puisqu’ils nous livraient déjà deux interviews en 2007 et 2008, occupèrent la scène avant la tombée de la nuit. La pluie qui avait accompagné les festivaliers durant la fin de l’après-midi n’était plus qu’un mauvais souvenir et les conditions étaient donc idéales pour apprécier la prestation du quintet américain dont le Death Song sorti il y a quelques mois présentait suffisamment d’atouts pour faire oublier la relative déception d’Indigo Meadow quatre ans plus tôt.
La solidité des compositions se prolonge sur scène où les embardées psychédéliques du combo associées à un visuel psychotrope propice à la genèse de crises d’épilepsie ont tôt fait de propulser l’assistance dans un univers hallucinatoire.
Alternant des titres issus de leurs premiers disques, parmi lesquels Black Grease et You On The Run ne manquent pas de stimuler l’auditoire, et certains des sommets de Death Song, de Currency à l’onirisme de Life Song en passant par l’aspect Velvet-friendly de Grab As Much, les musiciens se donnent sans compter et proposent ce qui restera sans doute le set le plus abouti du festival avec celui des Kills, les compositions étant puissantes tandis que le combo, presque désinvolte, semble toujours aussi accessible et modeste.
Suivront sur scène les Britanniques de Metronomy. S’il est assez aisé de railler le groupe après les déceptions suscitées par Love Letters et Summers 08 - nous sommes les premiers à céder à cette tentation - force est de constater qu’ils n’abusent pas de leur statut (usurpé) de tête d’affiche de la soirée. La communication est minimaliste mais ils nous épargnent certains d’excès d’emphase ou d’auto-satisfaction dont nous nous passons volontiers.
Les constructions des titres issus des derniers albums sont moins abouties certes et malgré de médiocres réglages sonores, le public y trouve son compte. L’ambiance atteint même des sommets en fin de set, d’abord lorsque Anna Prior délaisse les fûts à Joseph Mount pour assurer les parties vocales, puis avec le hit The Look issu d’un The English Riviera sorti en 2011 et bien supérieur aux dernières productions du groupe qui ont également souffert de médiocres réglages sonores en ce dimanche.
Il faut bien l’avouer, la formation britannique la plus attendue de la soirée était celle qui succédait à Metronomy. Même s’il est difficile de cacher la déception que constitue leur dernier album intitulé The False Foundation, succédant lui-même à quelques paires de disques plus dispensables depuis le dernier sommet Controlling Crowds en 2009, il ne pourra pas être reproché au combo d’avoir aseptisé son propos.
Archive est d’ailleurs le contre-exemple parfait du groupe dont la profondeur des préoccupations semble augmenter au fil des années. Paradoxalement, cette profondeur se heurte à une certaine étroitesse des compositions qui, de fait, ne permet pas à ce propos d’être plus dense. Pour résumer, le son d’Archive est plus puissant, parfois plus brut et radical, mais il perd en onirisme ce qu’il gagne en rage.
Plus précisément, cet aspect planant qui laissait autrefois place à une révolte intérieure - il n’y a qu’à se rappeler du chant de Craig Walker il y a quinze ans sur un Again malheureusement boudé ce dimanche soir - n’est plus aussi apparent. Cette ambivalence se fait désirer. Le set n’en reste pas moins efficace, le chant de Pollard Berrier participant à cette rêverie permanente qui s’amuse auprès des portes de l’enfer. Les visuels sont d’une qualité redoutable, amplifiant la sensation de perte de contrôle - un thème central depuis Controlling Crowds - mais également d’étouffement.
Une partie du public n’y trouve pas son compte, regrettant clairement l’absence de titres issus des débuts du groupe. C’est clairement la dernière période d’Archive, celle post- Restriction, qui est exploitée. Quatre titres du dernier opus du groupe (l’ouverture Driving in Nails, Splinters, Bright Lights et The False Foundation) et trois de Restriction (Crushed, Kid Corner et l’efficace Feel It) font de ces deux disques les plus représentés, mais quelques anciennetés - toutes relatives - s’invitent néanmoins, du Pulse figurant sur Noise au Violently de With Us Until You’re Dead.
Mais il faut bien l’avouer, les moments durant lesquels la tension monte encore d’un cran correspondent, et c’est bien légitime, à l’utilisation du meilleur de leur répertoire, en l’occurrence Controlling Crowds et You All Look The Same To Me, les deux premiers albums - Londinium et Take My Head - étant totalement ignorés. De fait, extrait de l’album homonyme, Controlling Crowds propose aux spectateurs une épopée de près de dix minutes alternant passages puissants et nappes planantes tandis que Bullets, extrait du même disque, fait désormais figure de classique du combo unanimement reconnu par la foule.
Même si nous aurions préféré le sommet Again qu’ils ont récemment joué, les musiciens s’offrent le luxe d’une conclusion avec un Numb à la ligne vocale entêtante soutenue par une débauche d’effets électriques maîtrisés. De manière globale, l’électricité était au programme ce dimanche soir avec Archive, dont la prestation aura forcément davantage plu aux amateurs du versant musclé et progressif emprunté depuis Noise en 2004 et surtout Part IV en 2009, qu’aux amateurs du trip-hop originel d’un Londinium déjà vieux de 21 ans.
En somme, mêlant des formations que nous saluons régulièrement dans nos colonnes (The Kills, The Black Angels et Archive) et qui proposeront des sets de qualité, à des artistes dont l’univers s’éloigne de nos affinités musicales mais qui auront eu le mérite de ne jamais s’économiser - à l’exception de la condescendance criante de La Femme - Art Rock a proposé un cru intéressant, audacieux et courageux pour un festival s’adressant aussi bien aux auditeurs distraits qu’aux mélomanes passionnés.
tout à fait d'accord avec toi sur LA FEMME, je n'arrive toujours pas à comprendre le pourquoi de cet engouement pour ce groupe insupportable.
RépondreSupprimerAu-delà de toute considération musicale, l'attitude n'aide pas, c'est clair.
SupprimerC'est marrant, j'ai vu la femme deux fois avec Étienne et on a tous les deux adoré. Mais c'était dans une toute petite salle à chaque fois et y'avait pas de décorum particulier (pas de seins nus etc), c'était plutôt minimaliste et punk, axé sur une transe presque dance et psyché. On n'est pas des immenses aficionados du groupe non plus, le dernier en date souffre de longueurs, et ma copine qui connaissait que moyennement le groupe est ressortie ravie, comme la totalité des gens que je connais et qui les ont vus dans des petites salles. C'est sans doute une question de cadre ? J'ai un pote qui les as vus à levitation à Angers et dans un gros festoche d'été, et il a trouvé le premier concert génial et le deuxième naze. Moi même qui ai apprécié les deux petites salles j'ai trouvé un de leurs lives sur youtube (rock en Seine je crois) complètement raté. Et ça se comprend tous les cadres ne se pretent pas à toutes les musiques. D'autant plus qu'ils ont fait bien plus de petites salles qu'autre chose.
RépondreSupprimerDoré était intéressant dans un registre variable, de la pop au post rock sur toute la durée d'un Zenith, content que tu aies pu vivre ça aussi !
Métronomy c'était un super concert, vus dans un Zenith également, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse ne pas considérer Love Letters comme au moins aussi bon que English Riviera ceci dit ;) question de gouts !
Kills, ibibio, black Angels : ça donne envie.
Pour La Femme, je sais ce que tu en penses, mais je crois que quel que soit le cadre, ça ne passerait pas de mon côté. Au-delà des chants insupportables (quels qu'ils soient), je trouve beaucoup de condescendance (ça tourne à la moquerie de certains membres du public, une attitude facile quand on est perché 2 mètres au-dessus de tout le monde et qu'on est encensé par la foule) dans leurs postures.
SupprimerPour Doré, ton live report au Zénith me faisait l'attendre avec une réelle curiosité. J'avoue que je n'ai pas été déçu (à part lorsque les minettes et les beaufs qui m'entouraient se sont mis à hurler "à poil" de manière très insistante sur Sublime & Silence qui est mon morceau préféré de son répertoire).
Pour Metronomy et Love Letters, je trouve qu'ils empruntaient là un virage plus mainstream que je goûte plus modérément à vrai dire. Mais rien à dire sur leur show (si ce n'est que c'est peu mon univers, j'ai vraiment tendance à préférer les musiques tristes...).
On a eu une femme d'âge moyen qui gueulait des "Julieeeen" depuis la fosse, et même un "tourne ton pianoooooooo !!!!" surréaliste afin qu'elle puisse prendre sa photo avec le meilleur angle j'imagine. Le pire (ou le meilleur), c'est que Doré s'est exécuté (ledit piano avait des roulettes), mort de rire, et a reparlé plus tard dans le concert, amusé, d'un "genre d'amour très spécial" en pointant la zone de la fan hardcore.
SupprimerMarrant, Metronomy je trouve que c'est un des groupes les plus mélancoliques qui soient, surtout sur Love Letters, j'aurais du mal à les classer en "joyeux" :)
Mais je comprends que pour eux, et a fortiori pour la Femme, on puisse avoir des réticences de manière générale.
Variée, cette prog !
RépondreSupprimerje suis tombé sur la fin de set d'archive diffusé en direct sur le net, c'était assez énorme. Bon il s'agissait de "Numb", un de mes titres favoris. En live, il vaut largement "Again" !
Rien ne peut valoir Again =)
SupprimerJe crois que je fais une fixette sur ce titre, mais à la manière d'un Not Ready Yet chez Eels, je le trouve passionnant car il peut être joué dans des versions très différentes, à la fois sur les plans instrumentaux mais aussi et surtout au niveau de la construction.
Je le savais d'avance, mais je regrette l'absence de morceaux des deux premiers disques.
ah, "Again" c'est le titre qui m'a fait aimer Archive à l'époque de sa sortie. C'est quand meme incroyable d'avoir fait un single de cette longueur, tellement les gens l'appréciaient. Il reste très bon en live évidemment, mais ce n'est pas le morceau qui est le plus "sublimé". je préfère le coté ultra répétitif et la montée en sauce de trucs comme "Numb", "Pulse" ou "Fuck U" par exemple.
Supprimerje ne crois pas qu'ils jouent du Londinium depuis belle lurette, en revanche j'ai souvent eu droit à "You Make me Feel" qui est toujours incroyable en live. Mais bon, j'ai décroché depuis longtemps, je ne pense pas que j'irai les revoir en live, à moins de les croiser en festival...
Je me demande si, sur la tournée Controlling Crowds où Rosko John était de retour, ils n'avaient pas joué des titres de Londinium. A confirmer.
SupprimerYou Make Me Feel doit dépoter en live.
Ils ne le jouent sans doute plus depuis 15 ans, mais j'aurais aimé entendre The Pain Get Worst sur Take MY Head.
Ah, et bien d'accord pour Fuck U, un des titres les plus entêtants, à la progression incroyable.
exact, ils jouaient "So Few Words". ca m'a pas laissé un souvenir impérissable.... sinon ils en jouent 1 ou 2 différentes par tournée récente apparemment.
Supprimer"You Make me feel" dépote à mort! d'ailleurs c'est le seul titre du disque qu'ils jouent depuis (sauf "Well Known Sinner" en 2004).
Pour la Femme c'est sans doute d'abord une question de goût, leur musique m'est tellement insupportable que je tiendrais sûrement pas 5 minutes quel que soit le cadre. Beurk.
RépondreSupprimerPour Metronomy plus que le gentillet Love Letters c'est surtout Summer 08 que je trouve assez sous-estimé. C'est sur le fil du putassier certes mais dans le bon sens, comme avec le single Old Skool, le groove est assez redoutable et l'atmosphère décadente m'a bien plu.
Pareil pour La Femme.
SupprimerPour Metronomy, je n'ai écouté Summer 08 que distraitement. Peut-être faudra-t-il que j'y revienne. Même si ce n'est pas ma came principale, ce concert pourrait me réconcilier avec le groupe.