En consultant ma cdthèque, le choix sera rapide à effectuer puisque je ne possède que trois disques du combo mené par Courtney Taylor-Taylor : Dandy's Rule Ok (1995), Thirteen Tales From Urban Bohemia (2000) et Odditorium Or Warlods Of Mars (2005).
L'évidence m'aurait poussé à me tourner vers Thirteen Tales From Urban Bohemia, de loin mon préféré (même si j'aime beaucoup ...The Dandy Warhols Come Down (1997) et Welcome To The Monkey House (2003) sans les posséder, je le disais, je ne suis pas un fan absolu du groupe), mais je connais trop bien ce chef-d'oeuvre, que j'avais réécouté plusieurs fois l'an passé à l'occasion de la sortie d'un album live où le combo rejouait de manière trop scolaire cet opus.
Alors, va pour Odditorium Or Warlods Of Mars, dont je n'avais plus grand souvenir, et qui constitue pour beaucoup le début de la fin de l'intérêt que l'on peut prêter au groupe de Portland (ce disque n'ayant pas été promu par Capitol, ne bénéficiait cela dit pas du contexte idéal pour bénéficier d'un audimat acceptable).
A ma grande surprise, loin évidemment des sommets de 13 Tales, Odditorium est un disque tout à fait acceptable, qui compte quelques passages moins intéressants mais également quelques titres bien sentis à l'image de All the Money or the Simple Life Honey ou le plus apaisé Down Like Disco voire même le presque Beckien A Loan Tonight qui conclut en plus de dix minutes cet opus.
Mais pour un samedi matin, il faut une certaine énergie pour emporter la mise, et j'avais sans doute besoin de cela aujourd'hui. C'est donc sur Smoke It, premier single du disque (All the Money or the Simple Life Honey sera le second), que je me suis arrêté. Un grand n'importe quoi évité admirablement sur ce titre, puisque, si l'on est proche du capharnaüm, chacun des musiciens et instruments reste à sa place. Dans ce marasme, on entend l'influence du Song 2 de Blur, mais, et c'est sans doute parce qu'il ne s'en affranchira jamais totalement que le groupe ne peut prétendre à marquer davantage l'histoire du rock à mon sens, un côté Velvet époque White Light/White Heat.
Comme toi j'aime beaucoup les 3 premiers Dandy, avec évidemment une préférence pour 13 Tales. En revanche je déteste Welcome to the Monkey House.. Odditorium était pas mal, mais je l'ai assez peu écouté, et encore moins le suivant (j'ai lâché à ce moment là). Il faut dire que leur formule branlos c'est frais au début, mais au bout du 5eme disque, mouais: "Smoke it", c'est quand même 4 accords répétés en boucle... Par contre les voir en live, j'hésiterai pas, c'est fun et s'ils jouent une setlist best of (et pas un truc du genre l'inutile album live que tu cites), y a moyen de vraiment s'éclater...
RépondreSupprimerParce qu'il n'y a aucun morceau pendant lesquels 4 accords sont répétés en boucle, que tu apprécies =) ?
SupprimerJe te rejoins tout à fait sur la difficulté de se renouveler dans ce registre "branlos" comme tu dis.
bien sur que si, des tas ! c'est juste que les Dandys en ont trop fait... au bout du 30eme, ca lasse..
SupprimerPersonnellement, je ne connais que "Monkey" qui a un peu tourné chez moi au collège lycée pour la fendarde "We used to be friends", générique d'une série sympatoche de l'époque.
RépondreSupprimerTu conseilles les 3 premiers donc ?
J'ai prévu d'écouter leur dernier pour voir, j'attends la sortie...
Surtout le 2ème et le 3ème (indispensable, le 13 Tales, par contre), en fait.
SupprimerAvant d'écouter le dernier, qui sera sans doute anecdotique, ou au mieux sympathique, le 13 Tales est vraiment l'un de ces disques que l'on se doit d'avoir écouté une fois dans sa vie, avec un triptyque de morceaux introductifs parmi les tous meilleurs (si je devais classer mes albums préférés uniquement à l'aune des 3 premiers morceaux, celui-ci serait dans le top 5 tous albums/genres confondus : Godless/Mohammed et Nietzsche, dur de faire mieux).
Ah ouais à ce point ? Je croyais pas que ce groupe était aussi "essentiel".
SupprimerCe groupe, non. Cet album, oui !
Supprimerje suis entièrement d'accord avec ce dernier commentaire!
SupprimerJ'ai écouté, ça m'a plu mais pas transcendé, j'en attendais peut-être trop du coup ! Mais je retenterai le coup
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