Je suis tombé dessus par hasard, sans préméditation aucune. J'adore pourtant les Chemical Brothers, et la perspective de rejeter totalement un de leurs disques (pour la première fois) ne constituait nullement un plaisir pour moi. En effet, même le plus dispensable Further avait plutôt bien tourné par chez moi à sa sortie (là encore, un single, Swoon, surnageait, mais le reste était vraiment de facture très correcte).
Je ne parle évidemment pas du reste de leur discographie, de Exit Planet Dust à Come With Us, en passant par le chef-d’œuvre Dig Your Own Hole ou Surrender, tous ces disques étant impeccables, nous gratifiant d'une ingéniosité et d'une belle brochette de singles inoubliables.
La preuve ultime du fait que je doive revenir sur ce Born In The Echoes, c'est quand même que je n'avais plus aucun souvenir d'une participation de Beck à cet opus. Et pourtant, je porte une admiration encore supérieure à l'Américain, auteur d'un des plus beaux disques de tous les temps, en l'occurrence Sea Change, pour ne citer que lui.
Sur Wide Open, on retrouve le savoir-faire des deux artistes : les Chemical assurant la production instrumentale à grand coups de beats et de détails cristallins, tandis que Beck se charge de la partie vocale dans une veine posée et hantée, à l'instar de la facette présentée sur son dernier opus Morning Phase. Chacun des composants est particulièrement efficace, l'ensemble s'accorde et fonctionne, et le morceau progresse de manière pas forcément surprenante - quoi que, apparaissent quelques contrepieds inattendus - mais suffisamment ambitieuse pour éviter tout surplace.
Une belle réussite qui me pousse à retenter l'écoute de l'album.
Y'a de très bonnes chansons dessus en effet, c'est pas leur meilleur mais il est très honnête ! :)
RépondreSupprimer