samedi 18 novembre 2017

Peter Kernel & Their Wicked Orchestra - Again, We Are Not Gonna Be The Same Again (2016)

Vendredi 10 Novembre, j'ai eu l'occasion d'assister au concert de Peter Kernel & Their Wicked Orchestra. Initialement constitué du couple que forment Barbara Lehnhoff et Aris Bassetti, le projet Peter Kernel témoigne une affection certaine pour les ambiances lorgnant vers un rock dynamique.

Depuis une paire d'années, c'est sous l’appellation Peter Kernel & Their Wicked Orchestra qu’ils se produisent. Sur scène, les deux fondateurs du projet occupent le milieu et l’avant de la scène, disposant chacun d’un micro pour leurs voix et de quelques caisses, éléments d’une batterie en kit. Derrière eux s’invitent quatre musiciens additionnels – le fameux Wicked Orchestra – où une violoncelliste reste fidèle à son instrument, tandis que la harpiste ne délaisse le sien qu’occasionnellement et que les deux autres artistes alternent entre chœurs, violon, piano et arrangements synthétiques.


Aris Bassetti ironisera en précisant qu’ils avaient initialement lancé ce projet pour « ne pas se mouiller ». Comprendre, ne pas transpirer. Avec des morceaux aussi entraînants et hantés qu’un Again, We Are Not Gonna Be The Same Again joué en début de set ou un Panico ! This Is Love aux deux tiers de la performance, c’est raté.

Le premier nommé évolue entre pop et néoclassique. Ceux qui ne sont pas habitués aux envolées vocales a capella ou aux déluges d'instruments classiques prendront leurs jambes à leur cou, mais l'aspect mélodique qui réside néanmoins sur ce titre néanmoins accessible constitue une belle porte d'entrée vers leur univers hypnotique et captivant.

Les Suisso-Canadiens ne s’économisent pas sur scène et les arrangements de cordes harmonieux qui accompagnent des compositions solides aux progressions pleines de surprises et de contre-pieds tendent à rappeler Thee Silver Mount Zion. Sur scène, la qualité des arrangements sonores est réelle, et s’apprécie notamment sur un solo de harpe où le son oscille d’un bout à l’autre de la salle dans une expérimentation aussi étonnante que prenante. Envoûtant et immersif, donc.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire