Depuis une paire d'années, c'est sous l’appellation Peter Kernel & Their Wicked Orchestra qu’ils se produisent. Sur scène, les deux fondateurs du projet occupent le milieu et l’avant de la scène, disposant chacun d’un micro pour leurs voix et de quelques caisses, éléments d’une batterie en kit. Derrière eux s’invitent quatre musiciens additionnels – le fameux Wicked Orchestra – où une violoncelliste reste fidèle à son instrument, tandis que la harpiste ne délaisse le sien qu’occasionnellement et que les deux autres artistes alternent entre chœurs, violon, piano et arrangements synthétiques.
Aris Bassetti ironisera en précisant qu’ils avaient initialement lancé ce projet pour « ne pas se mouiller ». Comprendre, ne pas transpirer. Avec des morceaux aussi entraînants et hantés qu’un Again, We Are Not Gonna Be The Same Again joué en début de set ou un Panico ! This Is Love aux deux tiers de la performance, c’est raté.
Le premier nommé évolue entre pop et néoclassique. Ceux qui ne sont pas habitués aux envolées vocales a capella ou aux déluges d'instruments classiques prendront leurs jambes à leur cou, mais l'aspect mélodique qui réside néanmoins sur ce titre néanmoins accessible constitue une belle porte d'entrée vers leur univers hypnotique et captivant.
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