Pourtant, je lui reconnais certaines belles chansons et j'aurais quelques raisons de l'apprécier, car en plus d'être norvégien, pays pour lequel j'ai une affection particulière, il a collaboré avec certains membres de Midlake et évolue dans une pop do it yourself à laquelle je cède souvent quand d'autres artistes l'exécutent.
Alors quand je suis tombé sur son EP soldé No One's Gonna Come à un prix défiant toute concurrence, je n'ai pas hésité longtemps et me le suis procuré.
Bonne pioche, il s'agit là des débuts de l'artistes (2001), et ce titre est d'ailleurs paru sur son LP initial, le sommet Faces Down, vers lequel il va falloir que je revienne.
Sur ce titre, on sent bien poindre ce qui sera plus tard le côté grandiloquent de ses compositions, mais c'est heureusement suffisamment discret pour ne jamais sombrer du mauvais côté de ce fil ténu. Nous proposant un beau numéro d'équilibriste, n'hésitant pas à pousser son organe vocal pour décupler l'émotion créée par une instrumentation à base de guitare, piano et même de cordes frottées, le Norvégien avait devant lui un bel avenir... qui ne se poursuivra malheureusement pas dans la direction que j'aurais pu espérer.
Tant pis, d'autres y trouvent leur compte, et pour ma part, je vais revenir vers les premières productions du natif de Bergen.
Rhoo, ses albums de 2009 et 2011 c'est pourtant les pus beaux... ultra lyriques et romantiques certes, je comprends que ça puisse rebuter.
RépondreSupprimerPar contre j'aime nettement moins la direction synthétique du dernier, assez grandiloquent en effet.