samedi 1 avril 2017

Thievery Corporation - All That We Perceive (2002)


Je n'ai jamais été un grand fan de Thievery Corporation, ce qui peut constituer une forme de mystère de la part de l'amateur devant l'éternel de trip-hop que je suis. 



Je ne vais donc pas m'étendre sur une quelconque description de leur discographie que je connais bien trop mal. Je repère toujours de belles choses dans les disques du duo américain, mais la teinte dub trop prononcée finit toujours par me rebuter, à l'image de leur disque The Temple of I & I sorti en début d'année.

The Richest Man In Babylon est probablement l'album que j'ai le plus écouté du combo. Il s'agit de leur troisième (sur huit à l'heure actuelle) et je le sais très côté auprès du public d'amateurs de trip-hop.

Je mentirais en disant que j'ai réécouté le disque dans son intégralité récemment, mais j'ai entendu All That We Perceive sur une scène de Six Feet Under - que je découvre avec quinze ans de retard, mieux vaut tard que jamais... - où apparaît Claire Fischer, l'adolescente un peu paumée et benjamine d'une famille de trois, à la fibre artistique éveillée mais souvent encline à être attirée par les mauvaises fréquentations.

Une écorchée vive qui évoquait dans la saison 1 le souhait d'assister à un concert de Sleater-Kinney et dont, rien que sur les deux premiers épisodes de la saison 3 (soit le stade où je suis rendu à l'heure actuelle), écoute (ou apparaît sur le thème musical correspondant) le Golden Age de Beck, A Rush of Blood To The Head de Coldplay et donc All That We Perceive de Thievery Corporation (sans compter l'énorme Fight Test des Flaming Lips quelques épisodes auparavant en fin de saison 2).

Sûr que si j'avais regardé la série il y a quinze ans, je n'aurais pas été insensible à ses appétences musicales. En attendant, je redécouvre All That We Perceive, hymne onirique downtempo mêlant bossanova, vents jazzys et beats synthétiques dans une fusion de divers styles rappelant le trip-hop d'Alpha (vents en surcroît).

Idéal pour planer.



2 commentaires:

  1. Tout pareil, jamais été un grand fan, même si youtube m'en a régulièrement proposé en lecture automatiquie et que j'y ai passé de bons moment (pour travailler le soir c'est vrai que c'est génial !). Outre le trip hop que j'apprécie sans en être un mordu, c'est la variété de leur albums et de leurs inspirations cosmopolites qui me font accrocher. En ce sens, mon amour pour le brésil m'a nécessairement fait apprécier Saudade. Le émlange y est vraiment hyper bien réussi. Plus de mal sur la longueur de certains de leurs album (je fatigue au bout de 20 minutes). The richest man of Babylon souffre moins de longueurs à mon sens. Il faut dire qu'il est assez groovy pour nous tenir en haleine.
    Sur ce, je m'en vais planer !

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    1. Parfois lassant et redondant au bout de quelques dizaines de minutes, je suis d'accord avec toi.
      C'est loin d'être un artiste que je défendrais becs et ongles, mais il y a quelques vrais bons moments.

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