dimanche 29 novembre 2015

Perry Blake - Ordinary Day (2002)

Comme souvent, les fins d'année ne sont guère enthousiasmantes en termes de sorties d'album. Cette faible actualité, cumulée aux dramatiques événements du 13 novembre, m'a poussé à faire une petite pause musicale. Quinze jours après, le quotidien reprend place (déjà...), et le goût pour la musique revient. Faute, donc, d'actualité passionnante, c'est vers quelques classiques que je me tourne. Notamment les disques de Perry Blake.

Perry Blake n'est pas très hype, et beaucoup ont déjà oublié l'Irlandais qui, il y a quelques mois, publiait un message sur sa page Facebook indiquant qu'il bossait sur un nouveau projet sans trop savoir quelle forme lui donner (ni sur quel financement s'appuyer).

L'artiste n'a rien sorti depuis 2007 et son disque Canyon Songs. S'agissant de mon rapport à son oeuvre, j'ai toujours eu une préférence pour le dépouillé et très épuré The Crying Room (2005), pourtant pas le disque préféré des fans ni le plus connu. C'est néanmoins California (2002) qui tourne le plus fréquemment par chez moi ces derniers temps, mais avec l'Irlandais, il n'y a franchement pas grand chose à jeter, que ce soit le premier éponyme efficace (1998), le chef-d'oeuvre Still Life (1999) ou encore Songs For Someone (2004), en plus de tous les opus cités précédemment (Canyon Songs étant peut-être le moins abouti).

California contient de nombreuses perles, que ce soient le titre éponyme, The Road To Hollywood ou Saying Goodbye, mais il faut bien avouer qu'Ordinary Day parvient à se détacher d'un lot d'exception, à coups d'arrangements de cordes divins et d'une maîtrise vocale n'ayant que peu d'égale. Une efficacité et une grande sensibilité dans un versant post-trip-hop pour lequel, aux côtés de Jay-Jay Johanson, Perry Blake fut incontestablement l'un des plus habiles protagonistes.



1 commentaire:

  1. Et je n'ai toujours pas pris le temps de me pencher sur Perry Blake mais peut-être que ton billet va me motiver un peu...:)

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