samedi 10 janvier 2015

2014 sans prise de tête - partie 3


Troisième partie de ce bilan ci-dessous.


 

80. Yellow King – s/t

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Avec trois titres s’étalant sur seulement vingt-cinq minutes, j’aurais pu classer ce disque parmi les EPs, mais la densité et la qualité de cette œuvre font qu’elle mérite à mon sens d’être considérée comme un long format. Entre rock indé, cold wave et pop heavy, il y en a pour tous les goûts sur cet opus qui, entre spontanéité et maîtrise technique, voit les Messins de chez Specific signer un opus majeur.
L’avis plus complet de Leoluce sur le disque


79. C\/\/\/\ Flashback Blues

 
Suite au décès de son père, Chris Weeks a vécu le syndrome de la page blanche. Après ce hiatus créatif, l’inspiration lui revint de manière boulimique et entre ambient minimaliste, lo-fi et field recordings d’ambiances pluvieuses, le Britannique confirme qu’il est l’un des secrets les mieux gardés de la scène électronique européenne. Est-ce vraiment un disque de deuil ou celui d’un retour à la vie que compose, sur Flashback Blues, un Chris Weeks qui s’est doté pour l’occasion d’un nouveau pseudonyme ?
L’avis plus complet de Rabbit sur le disque


78. Ill Clinton A M B A P

 
Entre No Filter et The Illvolution, le Philadelphien a encore été généreux cette année, mais c’est bien vers le mini-album A M B A P que va ma préférence. L’aisance avec laquelle Ill Clinton déploie une série de huit hymnes abstracts urbains essentiellement instrumentaux laisserait presque des regrets quant au caractère trop court de cet opus.
L’avis plus complet de Rabbit sur le disque


77. Barzin To Live Alone In That Long Summer

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Vivre seul. Un thème central de l’œuvre de Barzin qui s’invite jusqu’au titre de son quatrième album. Le Canadien poursuit sa discographie en maintenant les mêmes codes : une voix, la sienne, qui s’appuie sur une base folk, une rythmique downtempo et des cordes essentielles pour retranscrire sans trop-plein l’émotion dont le songwriting de Barzin est chargé.


76. Maxïmo Park Too Much Information

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Entre rock indé, new wave et bips électroniques, les musiciens s’amusent et multiplient les contrepieds, renforçant ainsi l’aspect labyrinthique de ces compositions où les mélodies ne sont pas sans rappeler, ici et là, celles des Smiths.
L’avis du comité sur le disque


75. Trent Reznor & Atticus Ross Gone Girl OST

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Après The Social Network et The Girl With The Dragon Tattoo, David Fincher fait de nouveau confiance à Trent Reznor et Atticus Ross pour signer la bande originale de Gone Girl. Une nouvelle fois, le réalisateur américain peut s’appuyer sur des compositions de haute volée. Entre ambient vaporeuse et sonorités industrielles, la tête pensante de Nine Inch Nails puise dans les deux extrémités de sa discographie : le piano hanté de Still ou Ghosts I-IV et les névroses – tout à fait dans le ton de ce qui est le film de l’année – de The Downward Spiral.
Mon avis plus complet sur le disque


74. Seez Mics Cruel Fuel

 
Cruel Fuel constitue le premier véritable disque solo du emcee qui, pour l’occasion, a su s’entourer. Le beatboxer Max Bent signe en effet l’essentiel de ces instrus lorgnant vers un hip-hop tribal sur lesquelles s’appuie l’Américain pour poser son flow imparable.
L’avis plus complet de Spoutnik sur le disque


73. J Mascis Tied To A Star

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Le dinosaure se fiche bien de pondre un disque qui ne renouvèle pas les codes du genre. Successeur logique d’un Several Shades Of Why pondu en solo ou du récent I Bet On Sky avec Dinosaur Jr, Tied To A Star contient suffisamment de bons morceaux sans qu’aucun creux ne soit apparent pour constituer un album assez fameux.


72. Holy Sons The Fact Facer

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Souvent, les albums les plus récalcitrants sont ceux qui dévoilent le plus d’élégance dès lors que l’on parvient à en forcer la porte d’entrée. C’est précisément le cas, pour moi, de The Fact Facer. Rares sont les disques auxquels j’ai donné autant de chances de me convaincre, et les passages qui me semblaient être empreints d’un lyrisme grandiloquent trouvent désormais grâce à mes yeux. De manière plus globale, le songwriting du Portlandais signé chez Thrill Jockey, entre folk et pop psychédélique, est impeccable et fascinant.
L’avis du comité sur le disque


71. Evan Caminiti Coiling

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Entre ambient et drone, Evan Caminiti refuse de choisir sur Coiling, et nous avec. Les thèmes se répètent et prennent le temps de se déployer pour exprimer tout leur volume et le caractère hypnotique qui en découle. Fascinant.

1 commentaire:

  1. De tes 10 nouveaux albums cités cette fois, j'en ai un seul !! Mais quel disque (classé dans les 5 premier de mon top), "To Live Alone In That Long Summer" de Barzin : Avec Timber Timbre, Damien Rice, Damon Albarn, Frànçois And The Atlas Mountains ou The War on Drugs et quelques autres aussi (ça fait beaucoup je sais, mais quelle année), Un des gros chocs perso 2014 !!! Bref !
    J Mascis : J'avais adoré le premier solo mais hélas pas encore écouté celui-ci !
    Evan Caminiti : idem !!!
    Maxïmo Park : bof !!
    Trent Reznor & Atticus Ross : "Gone Girl" étant un de mes 5 best films 2014, sa musique m'a forcément séduit. Tu as vu "Gone Girl" ?? Si oui, qu'en a tu pensé ???
    Les autres, je ne connais pas, ou presque !!

    Encore une fois, bravo pour le job réalisé (tant de disques et donc de commentaires inédits). Vivement la suite....A +

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