vendredi 8 mai 2020

JDRS 8/10 : Aphex Twin - 4 (1996)

Sur les réseaux sociaux, Xavier de l'excellent blog Blinking Lights, m'a mis au défi de poster 10 couvertures d'albums qui ont influencé mes goûts musicaux. Un enregistrement par jour au cours des 10 prochains jours, aucune explication, aucune critique, juste la pochette. Comme lui, je vais tricher un peu, en mettant quelques courtes explications. J'en profiterai pour ré-alimenter ce blog en y recopiant mes bafouilles, ce qui nous amènera tranquillement jusqu'au déconfinement.


8/10 : APHEX TWIN - RICHARD D. JAMES ALBUM (1996)

Comme pour le volet 6 où j'avais longtemps hésité entre Massive Attack et Portishead, il m'est ici très difficile de choisir entre Aphex Twin et Boards of Canada. Vous l'aurez compris, nous avançons dans mon parcours musical et c'est cette fois la musique électronique à tendance Warpienne que je découvre. Nous sommes sans doute en 2011, j'ai déjà acheté deux albums d'Aphex Twin il y a une paire d'années (Richard D. James Album et I Care Because You Do), mais ceux-ci ne m'ont pas tellement convaincu (incroyable, quand on sait à quel point je les tiens désormais en haute estime, surtout le premier nommé).

Je ne sais plus vraiment quelle fut ma porte d'entrée. Où se situe l'électrochoc ? Je me souviens en tout cas d'avoir acheté une compilation pour les vingt ans du label Warp intitulée Unheard avec tout le gratin du label (Boards of Canada, Autechre et un titre démentiel de Plaid, l'instrumental Dett) sauf Aphex Twin.

J'adore Boards of Canada, leurs disques ont été des influences majeures et, aujourd'hui encore, quand je "compose", je suis très inspiré par les nappes synthético-oniriques du duo écossais. Mais je crois qu'Aphex Twin a été un petit peu plus déterminant dans mon parcours musical. Sans doute parce que le spectre des horizons brassés par le musicien de Cornouailles me paraît plus large. De l'ambient des Selected Ambient Works aux abstractions de drukqs ou du Richard D. James Album en passant par des singles entêtants, qu'ils soient apocalyptiques (Come To Daddy) ou parodiques (l'excellent Windowlicker malgré son côté "racoleur" - pour du Aphex Twin, s'entend), sa discographie est d'une richesse incroyable.

Et s'il ne fallait retenir qu'un disque ? Ce serait sans doute le Richard D. James Album. Celui dont j'ai eu le plus de mal à percer l'énigme, à l'image de ce 4, mais qui m'a permis de polir mon intérêt pour l'IDM et la braindance.


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