Et encore, je prends toutes les pincettes du monde pour ne pas affirmer qu'il est LE plus passionnant des artistes oeuvrant dans le genre. Avec d'autres génies tels que Max Richter, Olafur Arnalds ou Akira Kosemura, le doute reste néanmoins permis - ou dépend en tout cas des sensibilités - si bien qu'il serait vain d'arrêter un choix définitif.
Bref, revenons sur ce Says, et plus précisément sur la version live enregistrée à KEXP. Commençant tout doucement, dans une ambiance minimale, Nils Frahm enrichit rapidement son jeu, si bien que les boucles et déstructurations de ses claviers, particulièrement à partir de 3'40, s'admirent autant qu'elles ne s'écoutent, et sont bien plus subversives que 95% des morceaux rock.
Le pianiste de génie semble possédé par ses instruments, et la dernière ligne droite du morceau, à partir de 8'00, en appelle tout simplement à la transcendance. La bande son parfaite pour un voyage onirique de choix...
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