Les Bretons de Born Idiot joueront à domicile, et leur premier disque, Afterschool, mérite d'être redécouvert après une sortie relativement confidentielle en début d'année. La pop du groupe est accessible, faisant probablement partie de ce qui est la facette la plus avenante du spectre auditif acceptable pour moi, entre les Beach Boys et les Boo Radleys, avec une once de la nonchalance de Mac DeMarco.
Le morceau After School répand une énergie contagieuse à laquelle se mêle une forme de douce nostalgie, à défaut d'être de la mélancolie, de celle que les presque trentenaires peuvent ressentir au moment où ils se rappellent des parties de foot endiablées à la sortie de pénibles journées d'école.
Car c'est bien de cela qu'il est question ici, aussi bien musicalement qu'à l'occasion d'un clip où maillots vintages côtoient ceux qui sont flambants neufs pour une partie endiablée sur un city-stade de village, l'église en arrière-plan rappelant cet aspect champêtre.
Rien n'est aussi essentiel que ces souvenirs ancrés dans nos mémoires. Rien ne provoque finalement autant de légèreté dans l'esprit de ceux qui ont occupé leur jeunesse avec un ballon dans les pieds. Et rien ne traduit sans doute aussi bien le mélange de sensations que, comme je le disais, les presque trentenaires qui se sentent déjà trop vieux peuvent ressentir lorsqu'ils plongent le nez dans le rétro.
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