mercredi 2 novembre 2016

Kasabian - Fire (2009)

On ne le redira jamais assez, l'intérêt des blogs est, je trouve, l'aspect collaboratif et permanent (contrairement aux réseaux sociaux où le moindre échange est vite tombé dans des oubliettes impossible à retrouver) des débats.

Forcément, parmi l'amas de conseils que je peux prodiguer, sans doute peu portent leurs fruits dans le sens où ils happent durablement l'auditeur. Il en va de même dans l'autre sens. On me conseille souvent tel ou tel album, j'écoute (presque) toujours, pour peu que je me considère une compatibilité auditive avec l'acteur concerné par l'échange musical (et puis quelques critères supplémentaires, je sais par exemple que je me retrouve dans les goûts "pop" de tel ou tel blogueur, mais que je n'accroche jamais à ses conseils "folk", bref...). Ca ne marche pas toujours, mais l'expérience est rarement inintéressante, d'où mon projet de découvrir certains disques par le biais des blogueurs (il va falloir que je m'y mette à ce Nick Cave...).

Récemment, Alexandre me conseillait un album de Kasabian. Kasabian, je vais le dire tout net, pour moi, c'était anecdotique. J'avais dû écouter un ou deux morceaux par-là, et je les avais relégués dans la catégorie "troisième division" (jamais bon signe). Mais bon, sur la discussion faisant suite à un titre de Graham Coxon, Alexandre avait su trouver les mots pour me faire revenir sur ce préjugé initial.

West Ryder Pauper Lunatic Aslyum, sorti en 2009, s'est donc invité entre mes écoutilles, et le moins que je puisse dire, c'est que j'ai été agréablement surpris. Je n'en ferai assurément pas l'un des disques à emporter sur une île déserte, mais il comporte suffisamment de très bons moments pour que j'en fasse un très bon disque de cette pop qui doit tant à la britpop.

Et puis, il y a ce Fire, qui débute avec une rythmique à la gratte naviguant entre folk et country, un chant qui débute aussitôt, une progression évoquant le meilleur des slackers et des branleurs de la britpop des années 90, quelques cordes et arrangements divers, et même des bribes d'électronique à la Death In Vegas (il faut prêter une attention soutenue, mais elles y sont).

Bref, du très bon, pour un morceau qui pourrait trouver sa place dans les setlists des prestations de Djs aux goûts assurés. Du rock sans prise de tête comme on l'aime et comme on en a parfois besoin pour se vider la tête sans trop céder à la facilité.


2 commentaires:

  1. Content si ça a pu te plaire 😉 ! L'album est solide, de ce que j'ai entendu d'eux c'est leur meilleur, un bon condensé de britpop d'électro rock et de tout un tas d'autres trucs.

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    1. Oui, comme tu le dis bien, des influences diverses pour un résultat solide, c'est le mot.

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