dimanche 10 janvier 2021

Les meilleurs crus de 2020 : Partie 1/4


Tant de choses ont été dites sur cette année 2020 si particulière alors que nous manquons cruellement de recul pour analyser les enjeux et conséquences des bouleversements qui en découleront. Et, musicalement, 20-20 aura été un millésime tout à fait correct. Autant s’attarder dessus. Première partie avec les 5 EPs que j’ai préférés et les albums classés entre la 21ème et la 25ème place.


 

Top EPs

5. Invaders – Moonwalk One

A propos : Trio emmené par Nicolas Courret, Français coutumier de chouettes collaborations (Laëtitia Shériff notamment), qui développe dans ce projet des ambiances rêveuses et astrales.

A conseiller si vous aimez : AirTimber Timbre...

La chronique

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4. Massive Attack – Eutopia

A propos : On ne vous fera pas l’injure de vous présenter le combo à l’origine du son de Bristol. Le voici de retour sous une forme qui semble être sa nouvelle norme depuis une demi-douzaine d’années : un EP laissant la part belle aux invités, ici AlgiersSaul Williams et Young Fathers, sans rien perdre de la tension, l’inspiration et l’engagement chers à 3D.

A conseiller si vous aimez : Massive Attack tout simplement.

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3. Duck Feeling – Rhymes + Ghosts

A propos : Moitié du duo The Snobs, le Français Duck Feeling n’en finit plus d’explorer des territoires variés et revient ici vers des influences issues des nineties, remplies d’électricité onirique.

A conseiller si vous aimez : MGMTThe StrokesThe Boo Radleys...

La chronique

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2. S.H.I.Z.U.K.A. – Parallel Paradise

A propos : Le Lorrain est un habitué de nos colonnes. A raison d’une sortie annuelle (voire plus), il publie cet EP chez Antipattern.dpt, le label de VFO89, son acolyte au sein de la maison Chez.Kito.Kat, dans une veine plus Warpienne que jamais.

A conseiller si vous aimez : les mastodontes du label Warp et plus particulièrement Aphex Twin.

La chronique

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1. Dolàn Xakò – Falling Asleep

A propos : L’Occitan a l’habitude de délivrer des pépites où constructions à tiroirs et sampling élégant se mêlent pour convoquer une forme de transcendance, mais jamais ses productions - pourtant excellentes - n’avaient atteint les sommets de ce Falling Asleep.

A conseiller si vous aimez : DJ ShadowRJD2 et l’abstract hip-hop fulgurant de manière générale.

La chronique

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Top LPs (16-25)

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25. Loma – Don’t Shy Away

A propos : Trio formé par Jonathan Meiburg, leader de ShearwaterEmily Cross, également active sous l’alias Cross Record et le polyvalent Dan Duszynski. Après un premier album il y a deux ans, l’intérêt de Brian Eno a conduit le combo à renouveler l’expérience.

A conseiller si vous aimez : Talk TalkBat For Lashes, le Shearwater des années 2000...

La chronique

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24. Facing Mountains – Season’s End

A propos : Compositeur néerlandais expatrié en Macédoine du Nord, Xander Slikker se présente comme un fan de Nick Drake et Apparat et concocte un album oscillant entre chamber pop et folktronica.

A conseiller si vous aimez : Siskiyou , Trembling Blue Stars.

La chronique

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23. Waxahatchee – Saint Cloud

A propos : Katie Crutchfield dévoile un cinquième album frais et apaisé, les mélodies et le jeu de guitare de l’Américaine accrochant rapidement l’oreille de l’auditeur.

A conseiller si vous aimez : Kristin HershCourtney Barnett.

La chronique

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22. Ghostpoet – I Grow Tired But Dare Not Fall Asleep

A propos : Sur ce cinquième long-format, Obaro Ejimiwe conserve les ingrédients qui permettent à l’auditeur averti de reconnaître instantanément sa patte : basse lourde, percussions cristallines, rythmique downtempo et débit vocal aussi nonchalant que charismatique. Captivant, cet album aurait même pu figurer plus haut si l’artiste avait pris davantage de risques. I Grow Tired But Dare Not Fall Asleep constitue un chapitre supplémentaire au sein d’une discographie impeccable, sans toutefois bouleverser l’ordre de celle-ci.

A conseiller si vous aimez : Tricky.

L’avis express

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21. Goldmund – The Time It Takes

A propos : Avec The Time It Takes, Keith Kenniff renoue avec la grâce des arrangements de All Will Prosper, son chef-d’œuvre néoclassique publié il y a près d’une décennie. L’Américain retrouve cette puissance implicite qui pouvait faire défaut à ses précédents enregistrements, l’album intégrant également une dimension ambient que Goldmund décline régulièrement sous l’alias Helios. Dans ces ponts entre ses différentes orientations musicales réside probablement la richesse de The Time It Takes, pépite néoclassique ambitieuse.

A conseiller si vous aimez : Max RichterÓlafur Arnalds.

L’avis express


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