Actif depuis dix ans, l'italo-allemand né à Hambourg compte déjà trois LPs a compteur, tous composés entre 2013 et 2018. Mais c'est aujourd'hui vers un EP sorti en 2014 que je me tourne. Epikur se compose de deux titres, le premier portant le nom du disque et le second étant baptisé Agatha.
Chacun de ces titres comporte le même niveau d'ambition et de maîtrise technique mais, c'est le jeu sur ce blog, il a fallu faire un choix, et c'est le premier morceau que j'ai choisi de mettre à l'honneur, tant la découverte de ce dernier a constitué un uppercut reçu en pleine face dès la première écoute.
Pourtant, Epikur avance masqué : il n'y a pas d'exhibition technique particulière. Non, à l'image des premiers Caribou, c'est la répétition de couches sonores électroniques subissant perpétuellement de légères retouches qui conduit l'auditeur à ressentir une forme d'envoûtement. Sorte de dance psychédélique, Epikur se passe de mots, l'écoute de ses boucles devrait suffire à vous convaincre du talent de David August.
merci pour la découverte, je vais approfondir
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