samedi 30 décembre 2017

Féroces - Donna (2017)

Comme promis lors de la parution de mon top EPs, voici Donna, titre composé par Féroces à l'occasion du septième volet de la compilation IndieRockMag x Twin Peaks à laquelle je suis fier d'avoir participé.

Sur ce septième volet, qui est mon préféré (Water Music, Robin Foster, Laëtitia Shériff, Orouni, Tadash, Invaders, Moongazing Hare et Glass Coat obligent), Donna ouvre les hostilités de manière admirable.

Certains diront que l'influence des Cure est plus perceptible que jamais, les accords froids balisant le titre n'étant pas sans rappeler la bande de Robert Smith, l'évolution du titre, rêveur et éthéré au possible, s'échappe néanmoins pour creuser un sillon tout à fait personnel, entre new-wave et post-rock, tout en étant mâtiné de samples issus de dialogues - une habitude au sein du trio - de Twin Peaks.

Organique et onirique, le morceau contient également un aspect vaporeux - rien d'étonnant quand on sait qu'ils ont enregistré une reprise du Sometimes de My Bloody Valentine sur la même session - que la mise en images du clip décuple.

A écouter et réécouter en boucle.



9 commentaires:

  1. Ah j'ai suivi ton conseil et écouté un Ep d'eux, et j'ai bien aimé ce post rock...merci pour la découverte donc ! ;)

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  2. D'accord avec la comparaison avec THE CURE, ce titre me fait immédiatement penser à"Plainsong". Un morceau en tout cas beaucoup plus apaisé que "Ne vous retenez pas" et peut-être un poil trop répétitif à mon goût. Sympa quand même !

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    1. Réflexion faite, il était assez évident que tu aimerais moins ce titre que "Ne vous retenez pas". On en revient au débat Ride/Slowdive et à l'importance pour toi des batteries charpentées quand je préfère les atmosphères plus rêveuses chez ces artistes capables de jouer avec les deux tendances.

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    2. En tout cas, la comparaison avec Plainsong se justifie dans l'esprit !

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  3. Moi c'est mon préféré, le reste me fait en général trop penser à feu Microfilm qui étaient un cran au-dessus en terme de compos et d'atmosphères à mon avis.

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    1. Tu parles tellement de Microfilm qu'il faut vraiment que je réécoute, tiens. C'était moins rugueux que Féroces dans mon souvenir, non ?

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  4. Non, ni plus ni moins abrasif. C'est surtout très très proche, dans l'esprit comme dans le son, si bien qu'au début j'ai sérieusement cru que Féroces était une réincarnation de Microfilm.

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